Cette influenceuse dénonce l’hypocrisie du challenge « Instagram vs reality »

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Sur Instagram, l’influenceuse Jezabel Putride a poussé un coup de gueule contre le phénomène « Instagram vs reality » qui afflue sur les réseaux sociaux.

Depuis quelque temps sur les réseaux sociaux, on voit apparaître le phénomène « Instagram vs reality ». Le principe ? Il s’agit de montrer la différence entre Internet et la réalité. Sur le papier, cette « tendance » apparaît importante sur un réseau social comme Instagram où chaque cliché semble calculé au milimètre près. Le problème : comme pour le mouvement body positive, elle a été récupérée par des personnes normées et déjà largement représentées. C’est ce que dénonce l’influence Jezabel Putride @metauxlourds dans un long post sur Instagram.

Instagram vs reality, quand le mouvement body positivisme est vidé de son sens

Sur l’image publiée par Jezabel, on peut voir deux clichés. À gauche, la réalité d’Instagram : la jeune femme en train de poser, cambrée, la main dans les cheveux. La photo est accompagnée des insultes qu’elle reçoit régulièrement sur le réseau social : « Je savais pas que les baleines portaient des soutifs » ou encore « Arrêtez de l’encourager, sérieux, vous voyez bien que c’est un monstre ». À droite, la photo « réalité », où elle pointe du doigt la grossophobie qu’elle endure au quotidien : difficulté à trouver un emploi, accès aux soins difficile par manque d’équipements adaptés, difficulté à trouver des vêtements à sa taille…

A travers cette publication @metauxlourds souhaite montrer que les corps gros subissent des discriminations au quotidien, quel que soit la « posture » adoptée. « En ce moment, je vois passer plein de photos instagram vs. Reality. Je trouve ça très bien, et aussi, je trouve ça frustrant […] Le problème, c’est qu’à force de montrer ce double standard, on en oublie qu’il ne concerne finalement que les corps normés. Je m’explique : quand Karen, Jeannine et Brenda se tortillent pour avoir une silhouette parfaite en sablier, elles ressemblent aux meufs des magazines. Quand elles arrêtent de se contorsionner, elles ont des vergetures et un bourrelet, mais toujours une silhouette mince, valide, blanche et normée qui leur permet d’évoluer dans la vie sans trop galérer. Avec des complexes dévastateurs parfois, probablement » écrit Jezabel.

Le corps gros, même mis en scène, sous un angle flatteur et bien éclairé, reste le corps qu’il faut cacher

Le problème souligné par la jeune femme, c’est que ce sont les personnes normées qui sont mises en avant dans cette lutte contre la normativité elle-mêm, ce qui continue d’invisibiliser les corps gros. « Quand on est gros.se, on l’est tout le temps. Il n’y a pas d’échappatoire parce qu’on bombe le torse ou ploie les hanches. La discrimination, c’est H24 » explique-t-elle. Cette appropriation du « body positivisme » dépolitise ce mouvement et invisibilise celles qui l’ont inventé : les femmes grosses et racisées.

Voir aussi : Qui est Lalaa Misaki, l’influenceuse qui défend le body positive ?

Vidéo par Clara Poudevigne

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