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Après le contraste mesuré entre le naufrage défensif en Ligue des champions contre le Shakhtar mercredi (2-3) et la victoire dans le Clasico ce samedi, il n’est plus possible d’invoquer la coïncidence ou de jouer les aveugles : le Real de Zidane est dépendant d’un joueur et son opium se nomme Sergio Ramos. Le boss du Real l’a une nouvelle fois prouvé en menant les siens vers un succès convaincant contre le Barça d’un Messi muet pour la sixième fois d’affilée contre le rival madrilène.
Et à qui d’autre que Sergio Ramos peut-on imputer cette perméabilité ? Le viking espagnol est un leader hors pair qui ferait passer Ragnar Lodbrok pour un petit joueur. Sa seule présence sur le pré rend ses coéquipiers plus sereins, plus confiants et son premier duel décourage souvent les intrépides attaquants adverses à un nouvel affrontement. Les imprudents qui reviennent à la charge repartent rarement indemnes. À l’image de son tacle sur Messi dans le temps additionnel ce mercredi, alors que la victoire était acquise, Ramos ne lâche rien, et contraint ses coéquipiers à faire de même. Car si, comme souvent la saison passée, un but de Benzema suffit au Real pour l’emporter, c’est parce que les attaques adverses se cassent les dents sur une défense orchestrée d’une main, et surtout d’une voix, de maître. Et quand il faut en planter un de plus, c’est Sergio Ramos, onze buts en championnat la saison passée, qui surgit, à la réception d’un corner ou pour transformer un penalty.
Comme des airs de déjà vu
Mercredi, c’est un Shakhtar pourtant largement amoindri par les absences de dix joueurs, dont les cadres Stepanenko, Alan Patrick ou Junior Moraes, qui s’est joué d’un Real orphelin de son leader. Une débandade sur laquelle les parieurs les plus malins ont sûrement mis une petite pièce en voyant le capitaine espagnol absent de la feuille de match. Avant les Ukrainiens, Manchester City s’était délecté de cette fébrilité pour bouter la bande à Zidane hors de la Ligue des Champions dès les huitièmes. Si les erreurs de Raphaël Varane avaient profité à Raheem Sterling et Gabriel Jesus, les approximations de brebis privées de leur berger, de Militão à Casemiro, en passant par Carvajal et Mendy, auraient pu rendre l’addition encore plus salée.
Avant cette rencontre contre Donetsk, les Merengue n’avaient remporté qu’un seul de ses sept matchs de Ligue des champion quand Ramos était absent. Et lorsqu’un Ajax fringant, mené par un Tadić en état de grâce, avait balayé au Bernabeu un Real aux abois, qui assistait au désastre en tribunes ? Bingo, c’est ce bon Sergio ! Si le bilan se fait plus contrasté en Liga (huit victoires, deux nuls et trois défaites sur les treize matchs manqué par Ramos depuis le début de la saison 2018-2019), l’impression visuelle ne ment pas. Lorsque le général est absent, le régiment troque ses armes contre des fleurs et se mue en une timide bande désorganisée. Le Barça le sait désormais mieux que personne.
Par Tom Dépériers
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