À Cuba, les entreprises privées vont pouvoir investir la quasi-totalité de l’économie

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Roberto Machado Noa via Getty Images

À Cuba, où l’État était tout puissant, les entreprises privées vont désormais pouvoir investir la quasi-totalité des secteurs de l’économie (image d’illustration prise en mars 2020 à La Havane). 

ÉCONOMIE – Cuba a annoncé ce samedi 6 février que l’activité privée serait désormais autorisée dans la majorité des secteurs, une réforme majeure dans ce pays socialiste où l’État et ses entreprises dominent l’activité économique.

La mesure, qui avait été dévoilée en août dernier par la ministre du Travail, Marta Elena Feito, a été approuvée vendredi lors d’une réunion du Conseil des ministres, selon le quotidien officiel Granma, du Parti communiste au pouvoir.

Jusqu’à présent, l’activité privée, autorisée à Cuba depuis 2010, mais dont le véritable essor date du réchauffement historique entre Cuba et les États-Unis initié fin 2014 sous Barack Obama, était limitée à une liste de secteurs fixée par l’État. “La liste antérieure des 127 activités (autorisées) est éliminée”, a indiqué la ministre du Travail.

Moins d’un Cubain sur six travaille actuellement dans le privé

À l’inverse, désormais une liste fixera les secteurs réservés à l’État, qui ne seront qu’une minorité: “sur les plus de 2.000 activités dans lesquelles est permis l’exercice de travail privé (…), ne seront limitées, de façon partielle ou totale, que 124”, a-t-elle expliqué, sans plus de détails.

“Que le travail privé continue à se développer, c’est l’objectif de cette réforme de perfectionnement” du secteur, a assuré la ministre, soulignant que cela “va permettre de libérer les forces productives” du privé.

Actuellement, plus de 600.000 Cubains travaillent dans le privé, soit 14,5% de la population active, dans cette île de 11,2 millions d’habitants. Ils sont employés essentiellement dans la gastronomie, les transports (taxis) et la location de chambres aux touristes.

Mais ce secteur “a été durement touché par le renforcement de l’embargo” américain sous l’administration de Donald Trump et “aussi par les effets de la pandémie” de coronavirus, qui a poussé nombre d’entre eux à suspendre leur licence. La réforme est “une étape importante pour augmenter l’emploi”, a souligné sur Twitter le ministre de l’Economie Alejandro Gil.

C’est “une bonne nouvelle” et “véritablement un pas dans la bonne direction”, même si, “malheureusement, cela a pris trop de temps” à être approuvé, a estimé sur Twitter l’économiste Ricardo Torres, de l’université de La Havane.

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