
[ad_1]
ASSOCIATED PRESS
ÉTATS-UNIS – Avant même d’arriver à Kenosha, Donald Trump avait annoncé la couleur: sa visite dans cette ville du Wisconsin après les tirs policiers sur Jacob Blake devait “redonner aux policiers leur dignité (et) du respect”. Une ligne qu’il a tenue et martelée mardi 1er septembre”, en dénonçant des manifestations qui ont parfois tourné à l’émeute.
À son arrivée sur place, Donald Trump a salué les partisans qui l’applaudissaient au passage de son convoi présidentiel tandis que des manifestants du mouvement “Black Lives Matter” (“Les vies noires comptent”) le huaient.
Le président américain a ensuite inspecté les ruines de commerces brûlés. Décrivant des actes de vandalisme, il a assuré: “Ce ne sont pas des actes de manifestations pacifiques mais vraiment du terrorisme intérieur”. “Kenosha a été ravagée par des émeutes anti-police et antiaméricaine”, a-t-il jugé, promettant de venir en aide aux commerçants.
Donald Trump a aussi à plusieurs reprises salué “le travail formidable” des forces de police. “La très grande majorité des agents de police sont incroyablement courageux et dévoués au service de tous. Nous devrions leur accorder davantage de soutien”, déclare le président dans une vidéo mise en ligne après sa visite, et alors même que les manifestants américains réclament de “dé-financer la police” au profit de programmes éducatifs ou sociaux.
Critiquant les “politiciens de la gauche radicale” qui contribuent selon lui à propager des accusations de racisme et de violences policières, Donald Trump a vivement démenti toute discrimination raciale des forces de l’ordre.
Lors d’une table ronde en présence de plusieurs représentants de la ville, le président a ainsi répondu à la question d’un journaliste qui interrogeait deux pasteurs afro-américains présents le racisme systémique aux États-Unis. “Je ne crois pas que cela soit vrai”, s’est interposé Donald Trump. “Je pense que la police fait un travail formidable et que parfois, il y a des pommes pourries.” Et d’ajouter: “Il y a aussi des situations où les forces de l’ordre sont sous une pression incroyable et ils ne gèrent pas bien. Ils appellent ça l’étouffement et cela arrive”, a défendu le président.
Jacob Blake passé sous silence par Trump
Des voitures de police et des véhicules blindés étaient stationnés près du tribunal du comté de Kenosha, épicentre des manifestations et émeutes depuis une semaine. Après trois nuits d’émeutes, le calme est revenu ces derniers jours à Kenosha et la visite du président n’a pas ravivé les tensions.
Sur place, Donald Trump a d’ailleurs affirmé qu’une “majorité silencieuse” veut voir, avec lui, le rétablissement de “la loi et l’ordre”, devenu le grand mot d’ordre de sa campagne de réélection.
En revanche, il a à peine évoqué Jacob Blake, dont l’histoire a ravivé les tensions exacerbées par la mort de George Floyd. Interrogé par les journalistes, Donald Trump a admis qu’il n’avait pas pu parler à sa mère. “J’entends dire que c’est une femme très bien”, a-t-il simplement précisé.
La famille de Jacob Blake avait fait savoir son peu d’enthousiasme à l’idée de la venue de Donald Trump. “Nous n’avons pas besoin de plus de peine et de division de la part d’un président qui fait campagne sur le dos de notre ville”. Nous avons besoin de justice et d’assistance au sein de notre communauté”, a déclaré l’oncle de Jacob Blake, alors qu’un évènement était organisé par la famille parallèlement à la visite de Trump.
Jacob Blake’s family hosting community gathering. Includes comm. clean-up, voter reg. booth as well as food, 🎶, free haircuts provided by local business. Celebration highlights contrast between Trump’s divisive & inflammatory statements & nonviolent demonstrations held by family pic.twitter.com/9D1eHmEMWh
— Joseph Brusky (@JosephBrusky) September 1, 2020
À voir également sur Le HuffPost: Trump verse dans la théorie du complot sur Joe Biden
[ad_2]
Source link






Poster un Commentaire