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Thomas COEX / AFP
LOGEMENT – L’opération coup de poing a eu l’effet escompté. Dans la nuit de lundi à mardi plus de 200 personnes sans domicile fixe et essentiellement originaires de Somalie, d’Afghanistan et de Côte d’Ivoire, ont investi le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, pour réclamer un accueil “digne”.
Après le démantèlement du campement par les forces de police, toutes ont été accueillis au sein de la mairie. En revanche, elles n’y passeront pas la nuit a fait savoir Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, en charge du logement. interviewé sur BFMTV ce mardi 1er août en fin de journée.
“Nous avons ouvert l’Hôtel de ville puisque la préfecture de police souhaitait évacuer ces familles sans leur proposer de solution (…) Nous avons profité de ce moment-là pour leur trouver des solutions d’hébergement, et à l’heure où je vous parle, tout le monde a reçu une place d’hôtel et ces familles ne sont plus à l’Hôtel de ville, elles sont désormais dans leur hôte, dans les places d’hébergements qui leurs sont dédiées”, a notamment précisé Ian Brossat ajoutant qu’il partageait la colère de l’association Utopie 56 à l’origine de l’opération.
Toutes les familles qui ont occupé le parvis de l’Hôtel de Ville ont désormais quitté la mairie pour rejoindre une place d’hébergement.
203 personnes dont 56 enfants pourront dormir au chaud.
Au-delà de l’urgence, nous voulons travailler avec l’Etat à des solutions pérennes. pic.twitter.com/39TyrkqupR— Ian Brossat (@IanBrossat) September 1, 2020
Préfecture et Mairie de Paris se sont écharpés pendant la journée sur les enjeux du relogement. À la mi-journée, la préfecture avait assuré que des “solutions de relogement” avaient été trouvées pour ces personnes, ce qu’avait démenti pour l’AFP, Ian Brossat. Comme sur le plateau de BFMTV l’adjoint au logement avait également balayé les accusation d’inaction, assurant avoir alerté régulièrement les services de l’Etat sur ces familles qui vivaient pour l’immense majorité dans des campements informels à la lisière de Paris et de la Seine-Saint-Denis.
“Cela fait plus d’un mois qu’on alerte la mairie de Paris sur leur situation et qu’on n’obtient pas de réponse. C’est une action symbolique: la mairie ne peut plus fermer les yeux. Ce n’est pas normal que pour les primo-arrivants, qui représentent 50% de ces personnes, la rue devienne un passage obligé en arrivant en France”, avait notamment déploré dans la matinée Maël de Marcellus, coordinateur parisien de l’association Utopia56.
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