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THOMAS COEX / Getty Images
JUSTICE – Huit mineurs et un majeur, soupçonnés d’avoir participé à l’agression du jeune Yuriy, mi-janvier à Paris, seront présentés ce samedi 30 janvier à un juge d’instruction dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé ce vendredi le procureur de Paris Rémy Heitz.
“À l’issue de leur garde à vue, huit mineurs et un majeur ont été déférés ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris aux fins d’ouverture d’une information judiciaire samedi”, a annoncé dans un communiqué le procureur, au sujet de cette enquête ouverte notamment du chef de tentative d’homicide volontaire.
Dans son communiqué, le procureur de Paris rappelle que jeudi et vendredi, “onze mineurs, âgés de 15 à 17 ans, et un majeur, âgé de 18 ans, majoritairement domiciliés à Vanves (92), ont été placés en garde à vue des chefs de tentative d’assassinat, association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime et vol en réunion.”
“Quatre des mineurs s’étaient spontanément présentés aux services de police”, précise-t-il.
“Ils sont soupçonnés d’avoir constitué un groupe afin de préparer une action collective violente à l’égard d’un autre groupe de personnes en réaction à une précédente rixe, d’avoir dans ce cadre commis des violences sur Yuriy et de lui avoir volé son téléphone portable”, ajoute Rémy Heitz.
Selon une source proche du dossier, Yuriy avait “un tournevis dans sa poche” lors de son agression.
“La précédente scène de violences ayant eu lieu le 10 janvier 2021 au Port Javel dans le 15ᵉ arrondissement de Paris fait l’objet d’une enquête distincte confiée au 3ᵉ district de police judiciaire”, a précisé le procureur de Paris.
Vingt secondes qui ont suscité un vif effroi
Il n’était pas possible dans l’immédiat ce vendredi soir de connaître l’issue de la garde à vue des trois derniers mineurs.
Collégien âgé de 15 ans, Yuriy avait été conduit à l’hôpital dans un état grave après avoir été roué de coups dans la soirée du 15 janvier. Il se trouvait alors avec des amis sur la dalle de Beaugrenelle, le toit aménagé d’un centre commercial du XVe arrondissement, un quartier aisé de la capitale.
La diffusion sur les réseaux sociaux le 22 janvier d’une vingtaine de secondes d’images de son agression avait suscité un vif émoi.
On y voit une dizaine de jeunes en tenue de sport et blouson à capuche s’acharnant à coups de pied et de battes, ou de bâtons, sur une personne au sol, avant de l’abandonner.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait dénoncé “une attaque d’une sauvagerie inouïe”, tandis que plusieurs célébrités, dont le footballeur Antoine Griezmann et l’acteur Omar Sy, s’étaient émues du sort de Yuriy et lui ont apporté leur soutien.
L’Élysée avait annoncé dimanche avoir eu “un échange” avec la mère de Yuriy, Nataliya Kruchenyk.
Ce vendredi, la mairie de Paris, la préfecture de police, le rectorat et le parquet de Paris ont annoncé dans un communiqué commun un prochain renforcement de la stratégie anti-rixes, via une coopération avec les communes limitrophes et une augmentation du nombre de médiateurs.
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