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Ludovic Marin / AFP
TERRORISME – L’idée avait été avancée par le président de la République lui-même. Lors de ses vœux aux armées, courant janvier, Emmanuel Macron avait ouvert la voie à une réduction des effectifs français engagés au Sahel dans la force Barkhane.
Un mois plus tard, à l’issue d’une conférence de deux jours du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie et Tchad), le chef de l’État a écarté une telle décision; du moins à très court terme. “Des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu, mais elles n’interviendront pas dans l’immédiat”, a déclaré Emmanuel Macron en visioconférence de presse depuis Paris. “L’intention est là, les modalités seront décidées au cours des prochaines semaines et prochains mois”, a précisé l’Élysée au sujet de cette force de 5100 soldats français.
Explication du chef des armées pour justifier de retarder la décision: “il serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs”.
Macron veut “décapiter” Al-Qaida
Les objectifs, justement, le Président les a rappelés ce mardi. Il a promis “une action renforcée” pour “essayer d’aller décapiter ces organisations”, Al-Qaida et ses affiliés, “dont la plus haute hiérarchie continue à nourrir un agenda jihadiste”.
Mais cet agenda militaire ne peut être la seule voie à suivre. Emmanuel Macron a ainsi insisté sur la nécessité de “donner une perspective aux populations du Sahel”, en appelant à un “deuxième sursaut: celui du retour de la sécurité et des services aux populations” et en réclamant “une impulsion au plus niveau de l’État” pour réinvestir les territoires délaissés de la région.
“C’est par le collectif et l’action concrète sur le terrain que nous réussirons. La France continuera d’y prendre sa part parce que je sais que chacun est ici mobilisé”, a-t-il conclu.
Cette rencontre était organisée en visioconférence, en raison de la crise du Covid-19, un an après la réunion à Pau des dirigeants de tous les pays de la région. Elle avait accouché d’un renforcement militaire avec notamment l’envoi de 600 soldats français supplémentaires. Mais en dépit de succès tactiques revendiqués par les états-majors, la situation est localement très instable. Et sur le terrain, on ne compte plus les civils déplacés. La barre des 2 millions a été franchie en janvier.
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