Cette « une » de « Libération », très masculine, fait bondir plusieurs élus

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 POLITIQUE – “Où sont les femmes?”, se demande Libération dans son édito de ce lundi 31 août. Pas en “une” du journal, où apparaissent six potentiels prétendants à l’élection présidentielle de 2022. Tous des hommes. 

Cette “une”, faisant état d’un cruel constat à gauche où aucune formation n’est dirigée ou incarnée par une femme, a fait bondir plusieurs élues, accusant le journal d’avoir sciemment écarté les femmes. “Cette couverture est tellement en décalage avec les aspirations des nouvelles générations de militants, élus, citoyens engagés! Espérons que cela sera compris à temps par les cadres politiques et par la presse”, s’indigne sur Twitter la députée EDS Paula Forteza.

“Un mépris de l’égalité homme/femme”

Sur le même réseau social, son collègue Sébastien Nadot liste en réponse plusieurs femmes de gauche qui auraient pu, à ses yeux, mériter la “une” de Libération dans la perspective de 2022, à l’image de Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem, Ségolène Royal ou encore Clémentine Autain. Cette dernière a également exprimé son indignation ce lundi matin. “Cette représentation uniquement masculine est non seulement un mépris de l’égalité homme/femme dans l’incarnation politique, mais elle est aussi, surtout, un problème majeur pour renouveler le fond et la forme à gauche comme pour convaincre dans le pays, surtout à l’heure de la vague #MeToo”, a tweeté l’élue de Seine-Saint-Denis. 

Du côté de Libération, on explique que cette “une” avait justement pour objectif de pointer l’entre-soi masculin qui continue de dominer à gauche. “C’est exactement ce que je dénonce dans mon édito et ce que raconte le reportage de Rachid Laïreche”, réplique sur Twitter Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction du quotidien.  

À la page 2 du journal, les lecteurs peuvent effectivement parcourir l’édito titré “Accablant”. Alexandra Schwartzbrod les interpelle. “Au fait… Il n’y a pas quelque chose qui vous choque dans cette énumération? Où sont les femmes? Le monde a changé et les aspirations d’une partie de la société avec lui mais cela ne semble pas entrer en ligne de compte”, déplore la journaliste, alors qu’un détournement de la “une” du jour circule déjà sur les réseaux sociaux.

On peut-y voir plusieurs femmes de premier plan à gauche, de l’écologiste Karima Delli à la députée communiste Elsa Faucillon, en passant par Clémentine Autain, Anne Hidalgo ou encore Christiane Taubira. Aux formations de gauche de leur accorder davantage de visibilité dans la perspective de la prochaine présidentielle. 

 

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