Contre le Covid, le port du masque pendant le sexe recommandé au Canada

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AFP

L’objectif est d’éviter aux visages de s’approcher ou de se toucher (image prétexte).

SEXE – Pandémie oblige, certains couples devraient porter le masque pendant les rapports sexuels et éviter de s’embrasser. Ce sont les recommandations des autorités sanitaires canadiennes, à l’heure où le pays nord-américain recense près de 130.000 cas de Covid-19, et redoute une deuxième vague. 

Sont concernées en premier lieu les “personnes qui ne vivent pas avec un partenaire intime ou dont le partenaire sexuel court un risque de contracter la maladie”, a déclaré Theresa Tam, responsable de la santé publique du Canada.

Lorsque les partenaires ne font pas partie du même ménage ou de la même bulle sociale, elle recommande ainsi le port d’un masque “couvrant le nez et la bouche”. Objectif: éviter aux visages de s’approcher et de se toucher. 

 

Des recommandations qui ne sont pas nouvelles

Autre conseil avancé par la spécialiste: la limitation de la consommation d’alcool et d’autres substances pour “prendre de sages décisions”. Les partenaires devraient par ailleurs surveiller leur état de santé pour détecter tout symptôme du Covid-19. Et la responsable de la santé publique de conclure: “la chose la plus importante consiste à établir une relation de confiance avec votre partenaire sexuel.”

Soyez créatifs avec les positions sexuellesDépartement de la ville de New York

Ces recommandations ne sont pas nouvelles. En juin dernier, c’est le département de Santé de la ville de New York, alors en plein pic épidémique, qui incitait à porter un masque lors des rapports sexuels pour limiter la propagation du virus, a précisé la chaîne de télévision américaine CNN. “Soyez créatifs avec les positions sexuelles et les barrières physiques, comme les murs, qui permettent le contact sexuel tout en empêchant le contact face à face”, soulignaient alors les autorités sanitaires.

Un mois plus tard, le British Columbia Centre for Disease Control, l’agence de santé publique de la province canadienne de Colombie-Britannique faisait le buzz sur les réseaux sociaux avec le “glory hole”. Un principe qui consiste à faire un trou dans le mur pour y insérer son sexe et recevoir une fellation. 

Le risque de transmission par les sécrétions vaginales est faible 

Le département de Santé de la ville de New York suggérait également de pratiquer la masturbation, tout en restant éloigné physiquement de son partenaire. Et, à l’instar des autorités canadiennes, la ville appelait à bien surveiller l’apparition de symptômes de Covid-19, et à se faire tester au moins une fois par mois.

Les déclarations de la principale association caritative britannique de lutte contre le VIH, le Terrence Higgins Trust abondaient, elles aussi, dans ce sens. Parmi les recommandations publiées début août, figuraient le port du masque pendant l’acte, le choix de positions où les partenaires ne se font pas face ou le lavage de mains pendant vingt secondes avant et après l’acte sexuel. Mais l’abstinence demeure toutefois “le meilleur moyen d’éviter la contamination”, notait l’institution.

Et quid du risque de transmission du coronavirus par le sperme ou les sécrétions vaginales? À ce sujet, les autorités sanitaires du Canada et de New York jugent le risque de “faible”, puisqu’aucune étude n’a pour le moment prouvé qu’une contamination était possible par ce biais. Néanmoins, la responsable de santé publique du Canada préconise “des pratiques sexuelles sûres, comme l’utilisation du préservatif et l’échange d’informations” sur les maladies sexuellement transmises.

 A voir également sur Le HuffPost: Durant le coronavirus, les retrouvailles impossibles des couples binationaux 



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