Coronavirus: objectif atteint au Royaume-Uni, plus de 15 millions de personnes vaccinées

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Phil Noble / Reuters

Boris Johnson visitant un centre de vaccination contre le coronavirus à Derby, le 8 février 2021.

INTERNATIONAL – Le Royaume-Uni a franchi la barre des 15 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus, remplissant l’objectif du gouvernement d’offrir un vaccin aux catégories de personnes les plus vulnérables à la mi-février, ont annoncé Boris Johnson et ses ministres dimanche.

“Aujourd’hui nous avons atteint une étape importante dans le programme de vaccination national du Royaume-Uni”, a tweeté le Premier ministre britannique. “NOUVELLE FANTASTIQUE: plus de 15 MILLIONS de personnes ont maintenant reçu leur premier vaccin contre le Covid”, a salué sur Twitter son ministre de la Santé Matt Hancock.

Critiqué à maintes reprises pour ses lenteurs et ses hésitations, Boris Johnson parvient ainsi à tenir l’objectif ambitieux d’offrir à cette échéance un vaccin aux quatre catégories prioritaires. Elles regroupent les personnes de plus de 70 ans, les soignants en première ligne, les employés et résidents des maisons de retraite et les patients les plus vulnérables, soit environ 15 millions de personnes, sur une population totale de 66 millions.

A titre de comparaison, la France (dont la stratégie vaccinale diffère et qui a commencé sa campagne plus tard) avait procédé à 2,88 millions de vaccinations au 13 février, selon les chiffres du ministère de la Santé.

Vers une sortie du confinement

Cette bonne nouvelle intervient à une semaine de l’annonce, attendue le 22 février, de la “feuille de route” de son gouvernement pour envisager progressivement la sortie du confinement – le troisième au Royaume-Uni – instauré depuis le début de l’année face à un variant plus contagieux, qui a donné lieu à une explosion de l’épidémie.

Le gouvernement espère pouvoir rouvrir les écoles à partir du 8 mars et assouplir certaines des restrictions, pour autoriser les rencontres entre deux personnes de foyers différents en extérieur.

Pays le plus durement touché en Europe avec 117.000 morts, le Royaume-Uni aborde à partir de lundi une nouvelle étape de sa campagne de vaccination, qui va s’élargir aux personnes âgées de 65 à 69 ans.

Le gouvernement compte avoir vacciné toute la population adulte d’ici à septembre, mais Boris Johnson a d’ores et déjà prévenu qu’une nouvelle campagne pourrait être nécessaire à l’automne, notamment face aux nouveaux variants. 

Contre l’importation de ces nouveaux variants, à partir de ce lundi 15 février entrera en vigueur le système de quarantaine à l’hôtel obligatoire pour les résidents britanniques ou irlandais arrivant de 33 pays à risque, en provenance desquels les arrivées pour les non-résidents sont interdites.

Réactivité et mobilisation

Pour parvenir à un tel résultat, le Royaume-Uni a d’abord été très réactif. Dès le début du mois de janvier 2020, quand le nouveau coronavirus vient à peine d’être identifié en Chine d’où il a commencé à se propager, l’équipe de la chercheuse Sarah Gilbert à l’université d’Oxford a ainsi conçu en quelques jours un premier vaccin, qui deviendra celui qui est produit par le laboratoire AstraZeneca, désormais au cœur de la campagne de vaccination britannique.

Les prochaines étapes s’enclenchent très rapidement. Dès le printemps, un partenariat est conclu avec AstraZeneca et des essais cliniques sont lancés.  Rapidement, le gouvernement de Boris Johnson débloque des dizaines de millions de livres pour soutenir la recherche. L’exécutif s’est aussi doté dès le mois de mai d’un groupe de travail chargé de sécuriser les approvisionnements du pays. A la tête de cette “taskforce”, Kate Bingham, une biochimiste qui s’est spécialisée dans le capital-risque et les investissements dans le secteur de la santé, et donc dans les paris financiers et scientifiques.

Le Royaume-Uni est aussi le premier pays occidental à avoir approuvé un vaccin, le Pfizer/BioNTech, dès le 2 décembre 2020, grâce à un examen en continu des données fournies par le laboratoire au fil des essais, dans le cadre d’une autorisation pour une utilisation d’urgence. Il procède de la même manière quand il devient le premier au monde à donner son feu vert, fin décembre, au vaccin AstraZeneca/Oxford, déployé dès début janvier.

Très vite, une fois les vaccins approuvés, plus d’un millier de centres de vaccination ont été mis en place, dans les hôpitaux notamment. Des centres importants, dans des stades, des musées, même des cathédrales, sont mis sur pied avec le soutien de l’armée: c’est la plus grande opération logistique depuis la Deuxième Guerre mondiale. Et pour seconder les soignants, une armée de bénévoles a été mobilisée pour administrer le vaccin.

 

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