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THOMAS COEX via Getty Images
CONFINEMENT – “Ce n’est pas parce qu’on travaille dans le secteur financier qu’il ne faut pas savoir faire preuve de cœur et de compréhension.” Mardi 1er décembre, au micro de LCI, Bruno Le Maire a une nouvelle fois tapé du poing sur la table au sujet des assureurs, dont il estime qu’ils ne font pas assez à l’heure d’une crise économique et sanitaire du covid-19 qui fragilise des pans entiers de la société.
Le ministre de l’Économie a ainsi demandé au secteur des assurances de faire un geste en direction de l’hôtellerie/restauration, contrainte de garder portes closes pendant tout le printemps, puis à nouveau cet automne et au moins jusqu’à la mi-janvier.
Des assureurs qui accablent les entreprises
Reconnaissant dans un premier temps que les assureurs ont abondé, à hauteur de 400 millions d’euros, le fonds de solidarité mis en place pour soutenir l’économie, l’ancien élu UMP et LR a surtout déclaré que ce n’était “pas suffisant”. Pour le ministre, “ils peuvent et doivent faire davantage, et j’attends d’eux d’ici le début de semaine un geste minimal: le gel des primes. Et ils peuvent faire encore un peu mieux si possible.”
Une déclaration qui s’apparente davantage à un ultimatum qu’à une demande polie, puisqu’il y aura des sanctions si les assureurs n’y consentent pas d’ici lundi 7 décembre. “Le Sénat a voté un amendement qui prévoit un prélèvement de 1,2 milliard d’euros”, a ainsi rappelé Bruno Le Maire, “si aucun geste n’est fait, on adoptera cet amendement à l’Assemblée nationale”.
En dépit de la crise actuelle, les assureurs sont en effet en train d’envoyer les avis de cotisation aux entreprises pour 2021 (et en particulier dans l’hôtellerie et la restauration) dont les montants sont de plus en plus élevés en même temps que les garanties baissent. C’est en sens que le ministre exige “au moins” un gel des primes. Et peut-être mieux donc.
Des aides “au cas par cas” pour la restauration
D’autant que les courriers qui sont envoyés aux restaurateurs et aux hôteliers ces jours-ci expliquent de plus en plus fréquemment que la liste des garanties couvertes va être réduite, sous peine d’annulation des contrats. “Ces lettres sont très maladroites, très déplacées, et j’ai eu l’occasion de le dire aux assureurs”, a insisté le ministre. “Il faut que chacun fasse évoluer son comportement dans cette période de crise.”
Durant son passage sur LCI, Bruno Le Maire a, sur le même sujet, eu l’occasion d’échanger avec le médiatique chef cuisinier Michel Sarran et d’évoquer des mesures de soutien pour les hôtels, cafés et restaurants. L’un des objectifs gouvernementaux, a assuré le ministre de l’Économie, est notamment de compenser le manque à gagner causé par les congés payés non utilisés par les salariés durant la crise.
Bruno Le Maire a finalement évoqué des solutions au cas par cas, des prêts participatifs ou des avances remboursables de l’État par exemple, afin de permettre aux restaurateurs de rouvrir dignement lorsque la situation sanitaire l’autorisera. Des moyens de recréer de la dette pour des restaurateurs déjà accablés, a répondu le chef étoilé, visiblement peu convaincu par les recettes gouvernementales.
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