Covid-19: les écoles ouvertes doivent rester ouvertes, pour le Conseil scientifique

ÉDUCATION – Il n’est pas utile de fermer les écoles. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy ce mercredi 13 janvier sur franceinfo. “On pense que les données anglaises sur la pénétration du virus ne sont pas suffisamment claires pour nous pousser à fermer les écoles en France”, a-t-il expliqué.

Le Conseil scientifique avait rendu un avis mardi soir au gouvernement avant le Conseil de défense de ce mercredi matin, qui pourrait acter de nouvelles restrictions notamment concernant les écoles. Son président s’est toutefois dit “très préoccupé” par le variant du Sars-CoV-2, apparu en Angleterre il y a quelques semaines, qui se développe en France.

Jean-François Delfraissy a donc indiqué souhaiter que les écoles restent ouvertes, mais que ça se fasse “sous surveillance”. “Dès le premier cas de contamination au variant anglais nous devons fermer la classe”, a-t-il plaidé.

🗣️ « Nous recommandons de poursuivre l’ouverture des écoles », déclare le président du Conseil scientifique qui encourage toutefois à durcir les règles sur les fermetures des classes et à mettre en place des dépistages ciblés.

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— franceinfo (@franceinfo) January 13, 2021

Le président du Conseil scientifique a également pointé les difficultés à identifier le variant du coronavirus dans les écoles, dans la mesure où “les enfants sont, dans la majorité des cas, strictement asymptomatiques”. Il recommande ainsi “une surveillance de type dépistage, non pas massif mais ciblé, au niveau des écoles et des enseignants”. 

La question des universités

Alors que la colère commence également à monter du côté des universités, Jean-François Delfraissy a appelé à un retour en présentiel d’une partie de l’activité étudiante. Le Conseil scientifique a en effet demandé au gouvernement “une attention particulière” sur la situation des étudiants, après plusieurs suicides ces derniers jours.

“Le retentissement sociétal et psychique chez nos jeunes étudiants est un problème majeur, qui est aussi sanitaire, a-t-il déclaré. Le niveau d’anxiété et le niveau de dépression, en particulier chez les étudiants en première année qui n’ont pas eu de contact avec leurs camarades, est un problème majeur.”