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BURN-OUT- Après deux confinements et alors qu’un troisième n’est pas exclu, voilà un phénomène qui parlera à de nombreux parents. Dans un documentaire diffusé ce dimanche 7 février sur M6 à 21h05, “Zone Interdite” se penche sur le cas de ces parents exténués par leur progéniture. Diagnostique: ils sont en burn-out parental.
Comme le burn-out professionnel, ce syndrome se caractérise par un mal être physique et mental lié aux responsabilités parentales. Encore tabou en France, le phénomène toucherait pourtant 8% des parents en Belgique, soit 60.000 personnes chaque année selon une étude de l’Université catholique de Louvain.
Si ses causes peuvent être la fatigue ou des enfants turbulents, poussant même certains parents à avoir recours à la violence, la charge mentale peut aussi être un des facteurs déclencheurs du burn- out parental.
“Assurer sur tous les fronts”
“Le burn-out parental n’est pas lié à une cause en particulier. Les raisons diffèrent d’une personne à l’autre. Mais au cours des six études que nous avons pu mener sur plus de 3000 parents, nous nous sommes aperçues que les perfectionnistes y étaient plus sensibles. Ils veulent assurer sur tous les fronts : bonne éducation, activité extrascolaire, alimentation bio, présence auprès de l’enfant… Leur idéal parental est tel qu’ils s’épuisent en cherchant à l’atteindre”, analyse l’autrice d’un livre sur le burn-out parental Moïra Mikolajczak pour le site Doctissimo.
Dans cet extrait du documentaire diffusé sur M6, Alba, 36 ans, mère de quatre enfants, se démultiplie pour assumer ses multiples casquettes. Bien qu’elle ait un emploi assez prenant, elle assure tout de même l’éducation de ses enfants. La jeune femme se charge de les récupérer à la sortie de l’école et de les accompagner à leurs différentes activités extrascolaires, en courant dans tout Paris. Elle s’occupe ensuite des devoirs, du linge, du repas…
“Je cours, je fais plein d’étapes différentes mais c’est mon sport quotidien donc plus besoin d’aller à la salle de gym!”, relativise la mère de famille.
Des inégalités homme-femme encore trop persistantes
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Alba n’est pas une mère seule, mais a un conjoint qui travaille à domicile. Si ce dernier est bien présent, il ne l’aide pas pour autant dans les tâches quotidiennes familiales.
Les femmes ont aujourd’hui des rôles plus importants dans la société et peuvent concilier vie de famille et carrière professionnelle. Cependant elles restent toujours majoritairement en charge du foyer, quelle que soit leur catégorie sociale.
Chez les personnes en couple hétérosexuel, la gestion du quotidien est majoritairement assurée par les femmes (55%), selon les résultats d’une enquête menée par l’Institut Ipsos.
Les hommes se chargent de tâches mineures comme le bricolage ou descendre les poubelles par exemple. 7 hommes sur 10 ne souhaiteraient pas que cela change.
La charge mentale toucherait alors 8 femmes sur 10 et dont près de 20% des Français déclarent souffrir de manière trop importante, toujours d’après l’étude de l’Institut Ipsos.
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