Des députés LREM demandent des comptes à Darmanin après sa décision sur l’aide aux migrants

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Alain JOCARD / AFP

Gérald Darmanin, ici à Choisy-le-Roy, le 1er septembre 2020.

POLITIQUE – Cette décision est mal passée, au sein même de la majorité.

Après que la préfecture du Pas-de-Calais a annoncé l’interdiction aux associations non mandatées par l’État de distribuer des repas aux migrants à Calais, jusqu’à la fin du mois de septembre, des députés LREM demandent des comptes au ministre de l’Intérieur.

L’association “En Commun! (qui contribue à l’action de la majorité vers plus de solidarité et d’écologie, NDLR) et ses députés ont fait part à Gérald Darmanin de leur inquiétude face aux conséquences humanitaires de cette décision”, a indiqué via Twitter le député LREM Hugues Renson ce samedi 12 septembre.

 Dans la mesure où l’État a mandaté une association, La Vie Active, pour fournir “4 distributions quotidiennes de repas”, que l’État met à disposition des migrants 38 robinets d’eau 5 jours sur 7, dont “22 accessibles 7 jours 7″ et que de l’eau est distribuée pendant les repas, la préfecture du Pas-de-Calais considère que “l’ensemble des prestations assurées permet d’apporter aux personnes migrantes des prestations humanitaires suffisantes au regard des besoins de cette population notamment alimentaires”.

Une décision “intolérable”

La préfecture estime notamment que les repas que distribuent des associations non mandatées par l’État sont “caractérisées par le non-respect des mesures de distanciation sociale dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, qu’elles créent des nuisances et que des déchets sont laissés sur place”.

Ce nouvel arrêté est publié alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a reçu jeudi la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR). “Le ministre de l’Intérieur m’a indiqué qu’une attention toute particulière serait dès à présent portée au centre-ville afin d’empêcher la création de points de fixation (…) et d’interdire les distributions de repas organisées de façon totalement anarchique”, a-t-elle assuré dans un communiqué.

Les défenseurs des migrants ont eux dénoncé une décision “intolérable” prise par la préfecture locale sous “prétexte” de la situation sanitaire.

“Il y a un prétexte sanitaire mais aux distributions de La Vie Active, c’est pareil, les gens sont les uns sur les autres”, a réagi auprès de l’AFP François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants, une des associations visées par la décision de la préfecture du Pas-de-Calais. 

L’organisation assure distribuer chaque jour entre 200 et 300 repas à des migrants en centre-ville et plusieurs centaines d’autres cinq jours sur sept dans divers points de la ville. 

“Si l’État veut entasser les gens autour de l’hôpital”, site de distribution de La Vie Active, “où il y a déjà 700 personnes, il prend ses responsabilités, mais on va arriver à une situation pire que précédemment”, a-t-il estimé.

À voir également sur Le HuffPostÀ Paris, des familles de migrants dorment devant la mairie pour réclamer un hébergement



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