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Carlos Barria / Reuters
ÉTATS-UNIS – Cela restera comme la dernière décision politique de sa présidence. Le président américain sortant Donald Trump a gracié 73 personnes, dont son ancien conseiller Steve Bannon, a annoncé ce mercredi 20 janvier la Maison Blanche, peu avant la fin de ses fonctions. “Le président Donald J. Trump gracie 73 personnes et a commué les peines de 70 autres”, est-il indiqué dans un communiqué.
Parmi eux, Steve Bannon, 66 ans, avait été l’un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse de Donald Trump en 2016 avant d’être poussé vers la sortie par le milliardaire républicain. Il a obtenu la clémence du président alors qu’il était accusé d’avoir détourné des fonds prétendument destinés à la construction d’un mur à la frontière Etats-Unis-Mexique.
“Steve Bannon a été un leader important du mouvement conservateur et il est connu pour son expertise politique”, ajoute le communiqué de la Maison Blanche. Cette grâce avait été annoncée auparavant par plusieurs médias américains. Selon le New York Times, Donald Trump a pris la décision de gracier son ancien conseiller à la dernière minute après s’être entretenu au téléphone avec lui. La grâce présidentielle annulerait les charges portées contre Steve Bannon s’il était condamné, selon le journal.
Des rappeurs, mais pas des membres de sa famille
Sur la liste des autres personnes graciées figure son ancien collecteur de fonds Elliott Broidy, poursuivi pour une campagne de lobbying illégale, ainsi que le rappeur américain Lil Wayne qui avait plaidé coupable le mois dernier de possession d’une arme à feu, délit pour lequel il risquait jusqu’à dix ans de prison.
Idem pour le rappeur Kodak Black, poursuivi pour possession d’armes à feu. Sur la liste figure aussi Anthony Levandoswki, pionnier de la conduite autonome, reconnu coupable de vol de secrets commerciaux automobiles.
Toutefois, la liste n’incluait aucun membre de la famille Trump ou d’autres personnalités notables dont les noms avaient été évoqués lors de récentes spéculations sur les pardons, tels que Rudy Giuliani, Julian Assange ou Edward Snowden.
On relève aussi qu’il ne s’est pas engagé sur le terrain d’une ultime provocation en tentant de se gracier lui-même, comme tant d’observateurs le craignaient.
— jean-eric branaa (@BranaaJean) January 20, 2021
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