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VACCIN – Emmanuel Macron a assuré ce mardi 2 février sur TF1 que “d’ici la fin de l’été, nous aurons proposé un vaccin à tous les Français qui le souhaitent”.
Il a aussi estimé que, “début mars”, auront été vaccinés les 80% des pensionnaires des Ehpad qui le souhaitent, soit 500.000 personnes.
À propos du vaccin d’AstraZeneca, Emmanuel Macron a précisé que l’État allait suivre ”évidemment” la recommandation de la Haute autorité de Santé de le réserver aux moins de 65 ans. Il sera sans doute d’abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite “proposé par tranches d’âge”, en commençant par les plus âgés, a-t-il ajouté. “Mais on ne le proposera pas aux plus de 65 ans”, a-t-il insisté.
Le président a reconnu que le rythme “peut paraître trop lent” par rapport à d’autres pays “qui avaient fait d’autres paris ou qui sont aussi des pays qui, comme le Royaume-Uni sont des îles”.
“Mais je défends la stratégie que nous avons adoptée avec l’Allemagne, avec l’Union européenne, qui est précisément de vacciner en Europe”. La France a “exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens”, a-t-il affirmé.
Quand au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue scientifique Lancet a confirmé l’efficacité, il a expliqué qu’il serait utilisé si les autorités sanitaires le valident.
“On a vu aujourd’hui des publications qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n’a pas soumis une demande d’autorisation de mise sur le marché”. “À la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européennes et nationales l’examineront, a-t-il promis. “Et, en fonction de ses résultats et des preuves” qu’il est efficace, la France décidera ou non de l’utiliser. “Ce n’est pas une décision politique, c’est une décision scientifique, et heureusement”.
Il a aussi expliqué que l’Union européenne avait sécurisé 2,3 milliards de doses de vaccins pour l’instant, ce qui permet de garantir cette vaccination générale des Français d’ici à la fin de l’été.
4 sites pour produire des vaccins
La production de vaccins anti-Covid commencera fin février ou début mars sur le sol français, a par ailleurs annoncé le président.
“Dès les prochaines semaines, c’est-à-dire dès fin février début mars, nous aurons des sites qui vont en France produire le vaccin”, a déclaré Emmanuel Macron.
“On en aura quatre qui vont produire ce vaccin”, a précisé le chef de l’État, sans détailler le calendrier précis de ces différents lieux de fabrication.
La production de vaccins débutera en France ”à partir de fin février début mars”, a redit Emmanuel Macron. “Sur les semaines et mois qui suivront”, les sites concernés “vont progressivement s’ouvrir et produire”.
Sur les quatre sites évoqués, trois sont des sous-traitants français qui participeront à la création de vaccins élaborés par d’autres laboratoires. Il s’agit des usines des laboratoires Delpharm, Recipharm et Fareva.
Les trois arriveront en bout de chaîne pour finaliser la production. Il s’agit pour Delpharm du vaccin Pfizer/BioNTech, pour Recipharm du vaccin Moderna et pour Fareva du vaccin CureVac.
Les deux premiers sont déjà approuvés dans l’Union européenne, le dernier étant encore en attente.
Quant au dernier site évoqué par le président, il appartient au laboratoire français Sanofi qui élabore son propre vaccin mais a pris plusieurs mois de retard, et la production y commencera “plutôt au second semestre”, a précisé à l’AFP le cabinet de la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
À voir également sur Le HuffPost: Doses de vaccin Pfizer: pourquoi Véran refuse d’étendre le délai entre deux injections
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