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ASSOCIATED PRESS
ÉTATS-UNIS – Donald Trump n’a pas prévu de rencontrer la famille de Jacob Blake, un Afro-Américain grièvement blessé par la police à Kenosha, lors de sa visite mardi dans cette ville du Wisconsin, a indiqué lundi 31 août la porte-parole de la Maison Blanche.
“À l’heure actuelle, le programme (du président américain) est de rencontrer les forces de l’ordre locales, des propriétaires de commerces et il examinera les dégâts”, a dit Kayleigh McEnany à la presse.
La Maison Blanche a pris contact “d’un côté avec le pasteur et de l’autre directement avec la famille” de Jacob Blake, a-t-elle ajouté.
Le président américain a expliqué pour sa part avoir parlé au pasteur de la famille, un “homme merveilleux” selon lui, mais pas directement avec les proches de Jacob Blake car “ils voulaient qu’il y ait un avocat”. “Je ne pensais pas que c’était adéquat”, a-t-il ajouté, ouvrant cependant la porte à une éventuelle discussion directe avec la famille à l’avenir.
Dimanche, un oncle de Jacob Blake avait déclaré que la famille “ne voulait pas particulièrement avoir affaire” au président. “Nous pensons qu’il encourage toute cette violence. Et c’est pour cela que tout ceci arrive. Les gens pensent qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent. Et quand vous pensez que vous avez le droit de tirer cette fois dans le dos d’un homme, vous êtes en tort et la justice doit s’occuper de vous”, a déclaré le parent de Jacob Blake.
Cet Afro-Américain de 29 ans a été grièvement blessé le 23 août à Kenosha lorsque des policiers ont essayé de l’interpeller. Alors que ce père de famille entrait dans sa voiture, l’un des agents a ouvert le feu, lui tirant sept fois dans le dos à bout portant selon un enregistrement vidéo de la scène. Hospitalisé dans un établissement de la banlieue de Milwaukee, dans le Wisconsin, il a la moitié inférieure du corps paralysée.
Pour Biden, Trump “attise les braises” de la violence
À Kenosha, trois nuits d’émeutes ont suivi les tirs, emblématiques selon les manifestants du racisme et de brutalités policières contre la minorité noire. Plusieurs quartiers de la ville ont été le théâtre d’affrontements avec la police. Des voitures et des commerces ont été incendiés ou dégradés, notamment dans le centre.
“Le président vient pour soutenir les Américains meurtris”, a expliqué sa porte-parole.
La tension a culminé quand un adolescent de 17 ans a tiré mardi dans des circonstances floues sur trois manifestants, faisant deux morts. L’arrestation mercredi du tireur présumé a ramené un calme précaire dans la petite ville côtière du lac Michigan.
Lors de la conférence de presse de lundi, Donald Trump a renvoyé à l’enquête en cours. Le président américain a cependant déclaré que Kyle Rittenhouse, passionné par les armes, milicien autoproclamé et soutien du mouvement policier “Blue lives matters” et de Donald Trump, était “en grand danger” lorsqu’il a fait usage de son arme. “Il avait l’air de vouloir s’éloigner des manifestants. Et il est tombé et ils l’ont violemment attaqué… Il était en grand danger. Il aurait sans doute été tué”, a estimé Donald Trump.
Quelques heures plus tôt, Joe Biden, en visite dans le bastion ouvrier de Pittsburgh, a accusé le républicain d’“attiser les braises” de la violence.
Donald Trump “pense peut-être que déblatérer les mots ‘loi et ordre’ le rend fort, mais son échec à appeler ses propres partisans à arrêter d’agir comme une milice armée dans ce pays montre à quel point il est faible”, a déclaré Joe Biden à Pittsburgh, dans l’Etat-clé de la Pennsylvanie. “Il ne peut pas arrêter la violence car pendant des années il l’a fomentée”, a-t-il asséné.
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