Face au Covid-19, Kassovitz s’agace de la culture qui critique les mesures sanitaires

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capture BMFTV

Face au Covid-19, Mathieu Kassovitz s’agace de la culture qui critique les mesures sanitaires

CORONAVIRUS – Pas de “happy end” pour le monde de la culture en 2020: fin prêts à rouvrir le 15 décembre, cinémas, théâtres et musées enragent de n’avoir désormais plus de perspective précise de réouverture avant le 7 janvier, au moins, face au Covid-19.

Le secteur, dont les salles sont fermées depuis fin octobre, n’a plus qu’une seule certitude: aucune réouverture n’est à espérer avant cette date. Face au virus et à une épidémie “qui dure plus qu’on ne l’aurait voulu”, il n’était pas question d’accroître “les flux, les concentrations, les brassages de public”, a martelé le Premier ministre Jean Castex ce jeudi 10 décembre. Ni de prendre le risque de voir empirer la situation sanitaire en janvier et décaler “d’autant les perspectives d’un retour à la normale”.

Le Premier ministre a assuré savoir “combien ces décisions sont difficiles à accepter”. Et promis de poursuivre son soutien économique. “Prendre cette décision (…) nous a été particulièrement douloureux, croyez le bien”, a-t-il ajouté: “Je sais à quel point le secteur culturel s’était préparé, que les artistes ont répété, que toutes les filières étaient mobilisées, que tout était prêt pour que les rideaux se lèvent et les écrans s’illuminent”.

Des mots qui n’ont pas suffi à apaiser: “la culture est donc une fois de plus sacrifiée”, a déploré sur les réseaux sociaux le violoncelliste Gautier Capuçon, résumant un sentiment répandu depuis les grands musées jusqu’aux cinémas et théâtres. “Nous sommes consternés et révoltés”, a renchéri le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français, Marc-Olivier Sebbag, qui crie au deux poids, deux mesures.

 

Invité sur BFMTV dans la soirée, le réalisateur et acteur Mathieu Kassovitz a lui pris une position radicalement opposée et félicité le gouvernement pour ses mesures. “Je suis très content d’être en France, je me sens protégé”, a-t-il expliqué.

Selon lui, la réouverture des salles n’est “absolument pas essentielles dans la situation dans laquelle on est” puis s’est agacé “une forme d’ego mal placé” en voyant les critiques du monde du cinéma notamment. “Vous avez la télé, vous pouvez regarder des films à la maison”.

 

“On est dans une pandémie mondiale, des gens qui meurent, un problème qu’on ne maîtrise pas. L’ouverture des salles de cinéma et des musées est le dernier problème qu’on devrait avoir. Mis à part, les gens qui perdent leur métier, beaucoup de petites salles qui perdent leur salle. Pour les salles de cinéma, c’est deux familles: Gaumont et Pathé, c’est eux qui tiennent toutes les salles, on ne va pas pleurer pour eux”, a-t-il estimé.

“Les films ont recommencé, les tournages sont là, les techniciens sont de retour au travail c’est le principal. C’est un moment où on va pas faire la fête (…) mais le vrai problème c’est pour les gens qui perdent leur métier, leur restaurant, leur magasin, ça c’est un vrai problème”, a jugé Kassovitz qui est d’ailleurs peu optimiste. “Le futur du cinéma il n’est plus là. Les salles de cinéma sont vouées à disparaître, là c’est un accélérateur”.

À voir également sur Le HuffPost: Les cinémas, théâtres et musées resteront fermés trois semaines de plus après le 15 décembre



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