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ISLAMO-GAUCHISME – Les propos de Frédérique Vidal sur le présumé “islamo-gauchisme qui gangrène les universités” n’en finissent pas de provoquer des réactions. Après avoir fait bondir les universitaires, la proposition d’enquêter rapidement sur le sujet a suscité l’incompréhension y compris dans les rangs de la majorité, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.
Invitée sur le plateau de CNews dimanche 14 février, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait fustigé “l’islamo-gauchisme” qui serait selon elle une “une sorte d’alliance entre Mao Zedong et l’Ayatollah Khomeini”.
Face à Jean-Pierre Elkabbach, elle s’est engagée à confier une enquête au CNRS “sur l’ensemble des courants de recherche sur ces sujets dans l’université.” Dans la salle des quatre colonnes ce mercredi 16 février, une telle annonce fait évidemment bondir les élus de gauche.
“Ce qu’on lisait autrefois dans des journaux d’extrême-droite, c’est madame Vidal qui le porte maintenant”, lance Éric Coquerel de la France Insoumise. Même son de cloche du côté du patron du PS, Olivier Faure, qui voit en cette enquête sur les travaux des chercheurs “une régression démocratique considérable”.
Problème de timing
Du côté de La République en Marche, le malaise semble palpable. Une telle initiative de Frédérique Vidal surprend alors que dans le même temps, la précarité étudiante semble gagner du terrain pendant la pandémie de coronavirus, au regard des files d’attente interminables devant les lieux de distribution alimentaire ces dernières semaines, notamment à Paris.
“Il y a d’autres priorités et nous sommes d’abord attachés à la réouverture des universités, la tenue des cours, la précarité des étudiants ainsi que le soutien psychologique”, explique Sacha Houlié, député LREM de la Vienne. “Tout cela fait l’objet d’une action qui mérite au moins toute l’attention de la ministre de l’enseignement supérieur”.
Le sujet n’a pas manqué de s’inviter aux traditionnelles questions au gouvernement ce mercredi. Interrogée par la députée France Insoumise Bénédicte Taurine, la ministre a alors évoqué… les émeutes au Capitole à Washington le 6 janvier pour justifier sa décision, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
De son côté Julien Aubert des Républicains s’est félicité d’une telle mesure de la part de la ministre.
En novembre dernier, l’élu du Vaucluse réclamait avec Damien Abad la création d’une mission d’information parlementaire sur ce que les deux députés qualifient de “dérives intellectuelles idéologiques dans les milieux universitaires”, comme vous pouvez le revoir ci-dessous.
Julien Aubert, député LR du Vaucluse, sur la mission d’information sur les «dérives» idéologiques à l’université : «Il ne s’agit pas simplement de l’islamo-gauchisme, il s’agit aussi de ce qu’on appelle la ‘cancel culture’ ou culture de l’annulation» dans #LaMatinalepic.twitter.com/DddEdtCaXe
— CNEWS (@CNEWS) November 26, 2020
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