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Wojtek Radwanski / AFP
POLOGNE – La coalition de droite polonaise était sur le point de s’effondrer vendredi 18 septembre, ont affirmé ses dirigeants, évoquant un gouvernement minoritaire ou de nouvelles élections, une analyse niée par l’opposition qui n’y voit qu’une querelle entre partenaires.
C’est un projet de loi sur les droits des animaux qui a divisé la droite au pouvoir.
Deux partenaires juniors de la coalition tripartite au pouvoir avaient refusé de soutenir la loi, provoquant la colère de Jaroslaw Kaczynski, le puissant leader du parti Droit et Justice (PiS) et grand amateur de chats, qui l’a parrainée.
Fin de l’élevage d’animaux pour leur fourrure
Grâce au soutien de l’opposition libérale, la loi en question a été adoptée avec 356 voix pour et 75 contre tandis que 18 élus se sont abstenus.
Le texte, qui doit obtenir encore l’aval du Sénat, interdit l’élevage d’animaux pour leur fourrure -une importante industrie en Pologne- et arrête les exportations de viande halal et cacher.
La Pologne est le troisième producteur de fourrure après la Chine et le Danemark, selon des ONG, et grand exportateur de viande cacher vers Israël et les communautés juives d’Europe.
La loi est évidemment condamnée par les éleveurs concernés, dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à environ 1,6 milliard d’euros.
JANEK SKARZYNSKI / AFP
Un jeu de poker menteur
“Toutes les options sont maintenant possibles – aussi bien celle d’un gouvernement minoritaire que des élections anticipées”, a déclaré aux médias Piotr Muller, le porte-parole du gouvernement fondé sur l’alliance de droite autour du PiS.
Marek Suski, un des principaux responsables politiques du PiS, est allé plus loin en accusant les alliés d’avoir “mis fin à la coalition” en rompant les rangs lors du vote. “À partir d’aujourd’hui, nous avons un gouvernement minoritaire”, a-t-il constaté estimant que les anciens alliés peuvent désormais “aller faire leurs valises”.
Des responsables du PiS, qui a lui seul ne dispose au parlement que de 197 sièges sur 460, ont annoncé une rencontre lundi “pour décider de l’avenir du gouvernement”.
Cependant, selon certains analystes et politiciens de l’opposition, il ne s’agit que d’un feu d’artifice faisant partie des négociations entre le PiS et ses deux partenaires, le parti Pologne solidaire qui contrôle 19 sièges et le parti Entente, avec 18 sièges, à l’occasion d’un remaniement ministériel attendu.
Le PiS compte réduire de moitié le nombre de postes contrôlés par ses deux partenaires. Les prochaines élections parlementaires régulières en Pologne sont prévues pour 2023.
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