Lallement accusé de parjure à l’Assemblée par l’insoumis Bernalicis

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THOMAS COEX via Getty Images

Didier Lallement est accusé d’avoir menti sciemment aux élus de l’Assemblée nationale par le député insoumis Ugo Bernalicis. 

POLITIQUE – Le député LFI Ugo Bernalicis, président de la commission d’enquête sur l’indépendance de la justice, accuse sept hauts responsables -procureurs, préfet, directeur de la police nationale- de “faux témoignages” et “parjures” devant les parlementaires.

La commission d’enquête a adopté ce mercredi 2 septembre un rapport contenant une quarantaine de propositions visant à lever “les obstacles à l’indépendance du pouvoir judiciaire”. Ce même jour, son président a révélé avoir saisi le procureur de la République de Paris pour une série de déclarations “mensongères” sous serment.

Est visé en premier lieu le procureur lui-même, Rémy Heitz. Dans un des courriers d’Ugo Bernalicis à la justice, que l’AFP a pu consulter, le député pointe une note interne sur le sort de gilets jaunes interpellés, alors que Rémy Heitz a assuré n’avoir “signé aucun document donnant des instructions à (ses) collègues”.

Affaire Fillon, manifestation de policiers, nominations

Le préfet de police de Paris Didier Lallement est lui accusé de ne pas avoir dit la vérité lorsqu’il a indiqué ne pas avoir “trouvé les organisateurs” de manifestations de policiers non autorisées en juin.

Concernant Catherine Champrenault, procureure générale de Paris, et Éliane Houlette, ancienne procureure du Parquet national financier, Ugo Bernalicis met en avant des “déclarations discordantes” sur des interventions dans le cadre de l’affaire Fillon. “Des mensonges ont été délibérément prononcés”, en déduit le député du Nord.

L’ancien président du tribunal de Paris Jean-Michel Hayat est aussi soupçonné de “parjure” sur les raisons de la désignation du juge Tournaire dans le même dossier Fillon.

5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende

Le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux a lui affirmé n’avoir subi “aucune pression” dans sa carrière, or Ugo Bernalicis lui oppose dans un autre courrier une conversation qu’il a eue avec Bernard Squarcini, l’ex-patron du Renseignement intérieur.

Est visé enfin Jean-Michel Prêtre, ancien procureur de Nice muté d’office pour sa gestion du dossier d’une militante blessée lors d’une manifestation de “gilets jaunes”.

Le faux témoignage est passible de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Interrogé par l’AFP, le parquet de Paris n’a pas souhaité faire de commentaire.

À voir également sur le HuffPost: À l’Assemblée, Édouard Philippe s’emporte à l’évocation du Préfet de Paris

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