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Anadolu Agency via Getty Images
MANIFESTATION – Le collectif qui rassemble journalistes, syndicats et ONG réclamant le retrait d’articles de la proposition de loi Sécurité globale appelle ce dimanche 6 décembre à “poursuivre la mobilisation”, au lendemain de manifestations parfois émaillées de violents incidents.
“La coordination #StopLoiSecuriteGlobale appelle à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait …) des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi Sécurité globale et du Schéma national de maintien de l’ordre”, indique leur communiqué.
“Emmanuel Macron n’a apporté aucune réponse lors de son interview accordée le 4 décembre à Brut” et ”à ce jour, l’Elysée n’a pas répondu à notre demande d’entrevue”, déplore ce collectif, qui regroupe syndicats de journalistes, diverses associations, ONG de défense des droits ou encore des gilets jaunes.
“La diversité et l’ampleur des cortèges” lors de la journée de mobilisation samedi “témoignent de l’enracinement de la contestation contre la proposition de loi Sécurité globale, tandis que d’autres villes ont rejoint le mouvement”, estime-t-il, revendiquant “des dizaines de milliers” de manifestants à Paris.
Violences à Paris
Près de 90 rassemblements ont eu lieu en France, réunissant 52.350 personnes au total, dont 5000 personnes à Paris, selon le ministère de l’Intérieur, en forte basse par rapport à la semaine précédente (133.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, 500.000 selon les organisateurs).
Dans la capitale, la progression du cortège a été ralentie par une série de violences (voitures incendiées, mobilier urbain saccagé, vitrines endommagées…) et des incidents ont également été signalés à Lyon, Dijon ou encore à Nantes.
“À Paris, la manifestation autorisée (…) a été très vite dénaturée par la stratégie délibérée de la terre brûlée mise en place par la préfecture de police de Paris”, qui “a abouti à de nouvelles violences, à des mutilations et à des blessures graves”, dénonce la coordination. Une analyse pas franchement partagée par Aurore Bergé, député LREM, qui a tancé sur franceinfo les lacunes de l’organisation. “Il y a une volonté de casse de la plupart de ceux qui manifestent. Aujourd’hui, vous avez des mots d’ordre qui sont beaucoup plus diffus, vous n’avez pas d’organisations qui appellent clairement à manifester, vous n’avez pas de service d’ordre qui vienne contrôler”, a-t-elle critiqué.
À voir également sur Le HuffPost: La mise au point (très applaudie) de Gérard Larcher sur la loi sécurité globale
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