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Benoit Tessier / Reuters
ÉCONOMIE – Quelque 500.000 contrôles menés depuis le début de la crise ont permis de détecter des fraudes au chômage partiel portant sur quelque 200 millions d’euros, mais l’essentiel de ces sommes a pu être récupéré, a indiqué ce mercredi 27 janvier la ministre du Travail Élisabeth Borne.
“On surveille, évidemment: c’est de l’argent public, c’est notre argent à tous. On est vigilants, pour qu’il n’y ait pas de fraudes ou d’escroqueries”, a expliqué Élisabeth Borne sur LCI. “On a fait près de 500.000 contrôles. Je peux vous assurer que 70% des sommes qui faisaient l’objet d’une suspicion ont été bloquées dès le départ, et on a pu récupérer 80% de l’argent qui avait été indûment versé”, a ajouté la ministre.
“Les ordres de grandeur, c’est 200 millions d’euros qui avaient fait l’objet de suspicion de fraude – dans ce cas-là on bloque les versements. Et il doit y avoir une vingtaine de millions qu’on n’a pas encore récupérés”, a encore précisé Élisabeth Borne. Ces fraudes sont notamment le fait d’“escrocs qui ont voulu usurper l’identité d’entreprises pour pouvoir bénéficier d’activité partielle”, a-t-elle expliqué.
L’été dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête sur des tentatives de fraude massives au chômage partiel, émanant d’un réseau d’escrocs aux ramifications internationales. Ces escrocs auraient tenté de détourner 182 millions d’euros au total. Mais les abus intègrent aussi des fraudes plus traditionnelles et de plus petite échelle, impliquant des entreprises au profil plus classique.
Au total, près de neuf millions de salariés ont vu leur rémunération prise en charge par l’État pendant le premier confinement au printemps 2020, puis trois millions pendant le deuxième confinement en novembre, a rappelé la ministre du Travail.
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