
[ad_1]
POLITIQUE – Officiellement, ces décisions sont prises pour sanctionner les activités turques en Méditerranée orientale. Mais elles ont une saveur toute particulière pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État, personnellement visé à de nombreuses reprises par le président turc Recep Tayyip Erdogan, a pesé de tout son poids pour obtenir une réponse ferme de l’Union européenne.
C’est ce qu’il revendique, ce vendredi 11 décembre après une nuit de négociations avec ses homologues du Conseil européen. Les 27 ont effectivement adopté de nouvelles sanctions individuelles -la liste des responsables n’est pas encore connue- après avoir longtemps agité le bâton contre les actions “illégales et agressives” d’Ankara, avec un succès limité.
“Les sanctions sont actées comme nous avions prévu de le faire, dans le cadre du processus que nous avions engagé au mois d’octobre”, s’est ainsi félicité Emmanuel Macron en fin de matinée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article, constatant que le “travail de conviction” de Paris est désormais “mieux compris”: “il y a six mois, on disait que la France était toute seule.”
Sanctions individuelles et clause de revoyure
“On a raison parfois d’être clairs et vocaux quand les comportements sont inacceptables”, a-t-il encore estimé, visiblement satisfait de la tournure des événements à Bruxelles. Car si le chef de l’État a rapidement prôné une ligne dure pour contrer Recep Tayyip Erdogan, poussant dès le mois d’octobre pour des sanctions, il n’a pas été immédiatement rejoint par ses homologues.
Angela Merkel notamment a, selon plusieurs sources diplomatiques citées par l’AFP, longtemps encouragé la voie du dialogue pour “développer une relation réellement constructive avec la Turquie.” La chancelière allemande a finalement jugé, ce vendredi, “le consensus” obtenu “très équilibré.”
Le consensus en question prévoit, en plus de ces nouvelles sanctions individuelles, de possibles mesures supplémentaires (ajout de nouveaux noms, d’entreprises) en mars, lors d’un nouveau point d’étape, si la Turquie poursuivait ses actions en Méditerranée orientale.
De quoi satisfaire les plus offensifs contre Ankara et les plus réticents à l’idée de sanctions… et de quoi réjouir Emmanuel Macron, devenu la bête noire de Recep Tayyip Erdogan. Depuis des mois, les tensions se sont exacerbées entre les deux chefs d’État, le président turc allant jusqu’à remettre en cause la “santé mentale” de son homologue français sur fond d’accusations de “campagne de haine” contre l’islam.
À voir également sur Le HuffPost: Erdogan s’en prend aux “vauriens” de Charlie Hebdo qui l’ont caricaturé
[ad_2]
Source link






Poster un Commentaire