Paris: Lafarge accusé de déverser du ciment dans la Seine

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Benoit Tessier / reuters

Le cimentier Lafarge est accusé de polluer volontairement la Seine en y rejetant des déchets dont du ciment et des microfibres plastiques. 

POLLUTION – Une casserole de plus pour Lafarge. Déjà empêtré dans plusieurs affaires ces dernières années, dont des soupçons de collaboration avec Daech en Syrie, le cimentier est accusé ce mardi 1er septembre de pollution des eaux fluviales à Paris. 

Selon nos confrères d’Europe 1, le groupe français qui a fusionné avec les Suisses d’Holcim rejèterait volontairement en plein Paris des eaux usées dans la Seine. Sur son site de Bercy, à la limite entre les XIIe et XIIIe arrondissement, des eaux contenant du ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique se retrouveraient ainsi dans le fleuve. 

Des matériaux qui, selon l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA), là encore citée par la chaîne de radio, étoufferaient les poissons et pollueraient la flore fluviale. Des rejets “clairement volontaires”, d’après un bénévole de l’association, et qui concerne, pire encore, des déchets qui sont totalement recyclables. Si l’on s’en donne la peine bien sûr.  

Europe 1 nous apprend que l’office français de la biodiversité a saisi la justice après avoir été mis au courant de ces agissements allégués au groupe Lafarge. Le groupe, lui, assure avoir subi des dégradations volontaires et plaide “un incident tout à fait exceptionnel et indépendant de sa volonté”. 

Un précédent et une controverse politique 

Des révélations qui ont donné lieu à une passe d’armes entre élus parisiens. Ainsi, alors que le premier adjoint de la maire socialiste Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, “découvrait avec stupeur” cette pollution et assurait qu’une plainte serait déposée, la cheffe de file des Insoumis aux dernières municipales Danielle Simonnet “s’étranglait” de son ingénuité. 

“Mais quand vous déciderez-vous à écouter mes interv’ (sic) et à lire mes vœux?”, lance ainsi la conseillère de Paris, qui avait, durant la campagne, déploré qu’une autre concession du groupe Lafarge, située dans le XVe arrondissement, soit renouvelée au grand dam des riverains. 

En 2019, dans une affaire similaire, le groupe Vinci avait été condamné à 50.000 euros d’amende (et 40.000 avec sursis) pour des rejets volontaires de déchets dans la Seine. À l’époque, c’est de l’eau grise chargée de sable et de traces de ciment désactivé qui avait été déversée dans la Seine à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, en marge d’un chantier visant à prolonger une ligne de RER vers la banlieue ouest. 

À voir également sur le HuffPost: Le candidat du FN avait joué l’intermédiaire entre Lafarge et Daech: Saint-Just s’explique



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