« Police »: et vous, que feriez-vous à leur place?

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Studiocanal GmbH / Thibault Grabherr

Omar Sy et Virginie Efira, à l’affiche du film « Police » ce mercredi 2 septembre.

CINÉMA – Non, ce n’est pas un reboot du film de Maïwenn, sorti en salles en 2011, mais bien une nouveauté. Ce mercredi 2 septembre, c’est au tour de la réalisatrice Anne Fontaine (“Les Innocentes”, “Coco avant Chanel”) d’écrire son récit autour des forces de l’ordre avec l’arrivée sur grand écran d’un nouveau long-métrage, “Police”.

Son histoire, c’est celle de trois flics parisiens, incarnés ici par Virginie Efira, Omar Sy et Grégory Gadebois. La première se sent ailleurs, elle doit subir une interruption volontaire de grossesse. Le second, en proie à la violence de son métier, avance tant bien que mal dans sa thérapie. Le dernier, ancien alcoolique, a été mis à la porte par sa femme.

Un soir, alors qu’ils terminent leur service, on leur demande de reconduire un étranger à l’aéroport Paris-Charles De Gaulle, d’où celui-ci doit être renvoyé vers son pays. Sur le chemin, ils sont pris d’un cas de conscience. Que faire?

Découvrez ci-dessous la bande-annonce du film:

Un thriller émotionnel

Les gardiens de la paix sont “des êtres humains, tient à rappeler Anne Fontaine que Le HuffPost a rencontrée. Ils sont aussi variés que des personnes qui ne portent pas d’uniforme”. Sur le grand comme le petit écran, le doute qui traverse parfois certains policiers est un thème récurrent.

Alors que le racisme systémique de l’institution et les violences policières sont plus que jamais dénoncés en France, pourquoi nous le rappeler? Interrogée sur la question, la cinéaste botte en touche. Pour elle, le film n’a rien à voir avec l’actualité. “Ce qu’on voit aujourd’hui, on le voit depuis longtemps malheureusement”, estime la cinéaste de 61 ans, même si un Français sur trois dit aujourd’hui ne pas se sentir en sécurité face à la police.

Son récit à elle, c’est celui d’un thriller émotionnel, soutient-elle. Ses gardiens de la paix en uniforme sont un outil lui permettant de mettre en scène “des hommes et des femmes habitués à répondre à des règles d’obéissance” face à leur responsabilité. En somme, tout un chacun.

“Accepter une forme d’irrationalité”

Sommes-nous vraiment maîtres de nos décisions? Pour Anne Fontaine, nos trajectoires personnelles nous amènent parfois dans des directions imprévues. Dans le film, quand le personnage de Virginie, assise à côté de l’homme qu’elle doit raccompagner à la frontière, ouvre l’enveloppe détaillant l’identité de ce dernier, elle n’y est pas autorisée. 

Pourquoi le fait-elle? Est-ce par insubordination? L’engueulade qu’elle a eue avec son mari le matin même peut être un facteur. Son rendez-vous médical, aussi. La relation avec son amant? Peut-être. “Il faut accepter une forme d’irrationalité, indique la cinéaste. C’est parce qu’il y a quelque chose qui la traverse. Comme elle, les autres personnages avancent à l’aveugle. Quelque chose les meut dont ils ne tiennent pas complètement les rênes.”

Ce cas de figure peut nous arriver. La réalisatrice, par ses gros plans, nous y confronte. “Je fais un cinéma qui pose des questions, mais qui n’y répond pas, souffle-t-elle. Je laisse aux spectateurs la possibilité de naviguer à l’intérieur.”

À voir également sur Le HuffPost: “Enola Holmes” avec Millie Bobby Brown a sa bande-annonce

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