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ANDY BUCHANAN via Getty Images
L’angoisse généralisée est de rigueur. Tous masqués désormais. Les profs, les enfants à la récré, les journalistes. Les comédiens demain. Les “orateurs”, les hommes politiques… il faut montrer l’exemple! Il convient aussi désormais de porter le masque chez soi (“Méfions-nous des contaminations familiales”).
Peur du gendarme, peur de la maladie, peur de l’hospitalisation, peur de la mort, peur des vieux, peur des jeunes, peur des regards soupçonneux, peur des fêtes et des fêtards, peur d’être dénoncés par nos voisins.
Peur d’être responsable d’un cluster.
Cette situation est-elle installée pour une durée indéterminée… ou pour toujours?
Finis les sourires d’un(e) inconnu(e) au coin de la rue, les visages enjoués, les crises de fou-rire (attention aux aérosols en suspension)… Adieu les embrassades, fini les câlins avec les petits-enfants…
Nous passons d’une société (symboliquement) ouverte à une société fermée. Muselée. Pour combien de temps?
Le monde d’avant où l’on s’étreignait librement, où l’on croisait des visages avenants, où l’on adoptait des gestes conviviaux, où l’on tenait la main des mourants, où on leur offrait des funérailles décentes, où l’on se réunissait pour partager un deuil, où l’on fumait sur les terrasses jusqu’à point d’heure, est-il définitivement révolu?
Qu’il me soit permis de penser que ce que nous vivons aujourd’hui, fin août 2020, est une sombre crise existentielle.
Précision: je ne suis pas en train de rejoindre le camp des anti-masques. Je comprends parfaitement le concept de “moindre mal”. Ces mesures intermédiaires valent évidemment mieux, à tout prendre, que l’éradication à la chinoise ou le laisser-aller à la Trump.
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