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NurPhoto via Getty Images
POLITIQUE – Manuel Valls salue ce 20 septembre, dans une interview au Journal du Dimanche, le futur projet de loi contre les “séparatismes”, mettant en garde au passage contre une forme de naïveté face à l’islamisme et appelant à “restaurer l’autorité” de l’État partout sur le territoire.
“Il faut évidemment lutter contre tous les séparatismes, à condition de bien les nommer, mais ne soyons pas naïfs: le vrai sujet, c’est la bataille contre l’islamisme, l’islam politique, les Frères musulmans et les salafistes. Il faut reprendre en main les territoires perdus de la République”, explique au JDD l’ancien Premier ministre PS et aspirant maire de Barcelone.
“De la naïveté face à la progression de l’islam politique”
La lutte contre le “séparatisme”, notamment islamiste, doit faire l’objet d’un projet de loi du gouvernement cet automne. En préambule, Emmanuel Macron prononcera d’ailleurs un discours sur ce thème le 2 octobre prochain, comme l’annonce là encore le JDD.
“Il y a toujours cette crainte de stigmatiser, entre guillemets, une partie de la population française. Mais il y a aussi, souvent, de la naïveté face à la progression de l’islam politique, face aux dérives du communautarisme, face à l’aveuglement de l’Éducation nationale”, assure Manuel Valls, qui appelle à “aider les musulmans de France, car la bataille est aussi celle de l’islam contre l’islamisme.”
Manuel Valls juge le président Emmanuel Macron “aujourd’hui loin de ce discours libéral-libertaire, une forme de culture du déni et de la recherche d’excuses (…) Les Marcheurs ont cru que, par leur seule élection, la société française s’apaiserait. Le retour à la réalité a été brutal et cruel.”
Valls distribue les bons et les mauvais points
Pour l’ex-chef de gouvernement de François Hollande, “quand il est question de défendre la République et la laïcité, les notions de droite et de gauche ne veulent pas dire grand-chose.”
Et selon lui, la “première urgence” est la “remobilisation du camp républicain et laïque”, car “les grandes associations d’éducation populaire, notamment à gauche, ont failli: la Ligue de l’enseignement, la Ligue des droits de l’Homme… Seule la Licra a sauvé l’honneur. Il faut remobiliser la société à travers les partis, les syndicats, les associations, les think tanks, autour de la République et de la laïcité.”
“J’espère que cette nouvelle loi ne sera pas reportée, qu’il n’y aura pas de renoncement”, insiste-t-il : “Ce serait un très mauvais signe.”
À voir également sur le HuffPost: Quand Valls expliquait qu’il “resterait à Barcelone quoi qu’il arrive”
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