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ÉNIGME – Mais d’où viennent ces mystérieux monolithes? Depuis la mi-novembre, l’enquête suit son cours après la découverte d’obélisques en métal dans un désert de l’Utah à l’ouest des États-Unis; sur une colline de Roumanie; au sommet de la Pine Mountain en Californie; dans une réserve naturelle près de Oudehorne aux Pays-Bas et enfin sur l’île de Wight, au sud de l’Angleterre ce dimanche 6 décembre.
Photos à l’appui, des témoins ont raconté aux médias britanniques avoir découvert l’étrange édifice sur Compton Beach, sur la côte ouest de l’île, au cours du week-end. Alexia Fishwick, une habitante de l’île a raconté à l’agence de presse PA avoir fait “par hasard” cette découverte “vraiment magique”.
“Beaucoup de gens ne l’ont pas remarqué”, a-t-elle déclaré, expliquant qu’elle avait entendu parler de monolithes ou obélisques en métal semblables découverts ces dernières semaines en Roumanie et aux États-Unis.
Lee Peckham, un avocat habitant sur l’île de Wight, a lui aussi repéré la structure ce dimanche 7 décembre. “Je l’ai vue et je me suis demandé ce que c’était, c’est plutôt étrange de voir ça sur la plage”, a-t-il raconté. “Je me suis demandé qui l’a mis là et pourquoi.”
Le même week-end, c’est aux Pays-Bas qu’un monolithe similaire faisait irruption. Plusieurs quotidiens locaux relatent cette trouvaille, avec une photo de l’obélisque en métal “couvert de glace et entouré d’une petite mare d’eau” près du village d’Oudehorne au nord du pays. Le tout “sans aucune trace de pas” aux alentours.
Ces découvertes sont devenues virales sur les réseaux sociaux, beaucoup notent des similarités avec les étranges monolithes extraterrestres accélérant grandement les progrès de l’humanité dans le classique de la science-fiction “2001, l’Odyssée de l’espace”, un film de Stanley Kubrick et un roman d’Arthur C. Clarke.
Ces structures étincelantes ont ensuite disparu aussi mystérieusement qu’elles étaient apparues en Roumanie comme aux États-Unis. Et si certaines font jusqu’à 3 mètres de haut pour un poids estimé à une centaine de kilos, d’autres ressemblent plus à de pâles copies même pas scellées dans le sol d’après des témoins.
L’œuvre d’un ou plusieurs artistes?
Mais alors d’où sortent ces mystérieux monolithes? La piste des extraterrestres -aussi séduisante soit-elle- écartée, il reste deux possibilités: l’art ou la publicité. Un collectif appelé The Most Famous Artist et basé au Nouveau Mexique a en effet revendiqué la paternité du monolithe de l’Utah, publiant une image de l’œuvre sur Instagram, et le proposant au prix de 45.000 dollars (environ 37.000 euros).
Interrogé par le média américain Mashable, Matty Mo, qui ferait partie du collectif d’artistes The Most Famous Artist n’a pas souhaité revendiquer clairement la paternité de ces monolithes. Préférant au contraire brouiller encore un peu les pistes.
“Je ne peux pas dire grand-chose à cause de légalité de la première installation”, concède-t-il, le monolithe du désert de l’Utah mettant en péril un site naturel pour les autorités locales. “Mais je peux dire que nous sommes connus pour des coups de cette nature et en ce moment, nous vendons des objets d’art authentiques via monolith-as-service”.
Cependant, interrogé sur la structure de l’île de Wight, le collectif a déclaré: “Le monolithe est hors de mon contrôle à ce stade. Bonne chance à tous les extraterrestres qui travaillent dur dans le monde entier pour propager le mythe.” De quoi relancer les théories.
Dès le 25 novembre, la galerie d’art contemporain du marchand d’art David Zwirner, qui possède des locaux à New York, Londres, Paris et Hong Kong, partageait sur Twitter une photo d’un obélisque en tout point similaire installé dans ses bureaux new-yorkais sur la 20th Street.
L’œuvre de publicitaires?
Pour d’autres, l’apparition de ces monolithes de métal à travers plusieurs pays du monde pourrait être le résultat d’une campagne publicitaire savamment orchestrée. C’est notamment la théorie du média américain The Cut qui s’exaspère du buzz de ces découvertes.
“Le New York Times écrit qu’ils ressemblent au travail de l’artiste John McCracken [sculpteur avant-gardiste décédé en 2011, ndlr], mais pour moi c’est évident que les monolithes ne sont qu’une campagne marketing”, assure l’autrice. Et d’évoquer les différentes marques qui pourraient être derrière ce projet: les biscuits Oreo “Chromatic” lancés en collaboration avec Lady Gaga, la start-up de fitness connecté Mirror récemment rachetée par Lululemon ou encore “l’âme d’Elon Musk, séparée en horcruxes sous forme de monolithes”, en référence aux objets mystiques d’Harry Potter.
Œuvre d’art ou campagne publicitaire? Le mystère reste à ce jour entier. Mais si l’objectif était de faire parler, le pari est déjà largement réussi.
À voir également sur Le HuffPost: Le monolithe de l’Utah “enlevé” par 4 hommes et une brouette
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