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PATRICK HERTZOG via Getty Images
TRANSPORTS – Larges portes pour faciliter l’accès, vastes allées éclairées d’un wagon à l’autre, prises USB pour les portables, des dizaines d’écrans… Le RER nouvelle génération a été dévoilé pour la première fois ce vendredi 18 septembre à Petite-Forêt, au centre d’essais ferroviaires d’Alstom près de Valenciennes.
Très attendus par les usagers, ces trains seront livrés à partir de fin 2021, malgré la crise sanitaire du coronavirus, a annoncé la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse. Ils devraient améliorer le quotidien de plus d’un million de voyageurs à la fin de leur déploiement.
“Je suis fière de voir rouler bientôt sur les lignes franciliennes un train si magnifique”, s’est réjouie Valérie Pécresse, lors de la présentation du nouveau matériel à deux étages qui desservira d’abord la ligne D du RER en région parisienne dans un an, puis ultérieurement la ligne E.
Ce modèle plus spacieux, confortable et connecté, a été développé et produit en consortium par Alstom et Bombardier, deux géants ferroviaires qui ont conclu leur mariage mercredi en scellant un accord sur les termes financiers de la transaction.
255 rames vont être livrées
“Comme les couples modernes, vous avez fait le bébé avant de vous marier”, a plaisanté le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. “On avait besoin d’un train de ce niveau-là pour bien faire notre métier. Les opérateurs en ont rêvé, vous l’avez fait”, a-t-il ajouté sur une note plus sérieuse.
Le contrat géant pour la région parisienne prévoit la livraison de 255 rames pour un montant maximum de 3,7 milliards d’euros. Île-de-France Mobilité (IDFM), l’autorité des transports franciliens qui finance l’achat et est également présidée par Valérie Pécresse, a pour l’instant passé commande de 71 rames pour 1,55 milliard d’euros.
Les autres tranches seront officialisées “au fur et à mesure des besoins (…), on pense qu’on est tout à fait en mesure d’honorer toutes les commandes et d’en passer de nouvelles”, a-t-elle déclaré.
Ce contrat sécurise les emplois de 2.000 personnes sur les sites d’Alstom et Bombardier, notamment dans le Nord, et au total plus de 8.000 emplois dans la filière ferroviaire française. De prochaines commandes d’IDFM sont attendues pour des trains destinés au RER B et à de nouveaux métros.
Des inquiétudes liées au covid
Valérie Pécresse a rappelé que son projet d’investissement avait bien failli être mis en péril par les pertes de recettes liées au Covid-19, estimées à 2,6 milliards d’euros pour les transports franciliens. Après un bras de fer de plusieurs mois, elle a obtenu un accord avec le gouvernement début septembre pour compenser ces pertes.
“Si je me suis battue pour obtenir de l’État pour les transports du quotidien ce qu’il a donné à l’automobile et à l’aéronautique, c’est aussi pour ces milliers d’hommes et de femmes qui fabriquent ce train”, a-t-elle souligné.
Présent à la cérémonie, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a tenu à saluer le combat de Valérie Pécresse pour obtenir ce soutien financier de l’État. “C’est aussi pour ça que je suis là aujourd’hui”, a-t-il dit à l’AFP. Estimant avoir obtenu des “garanties très claires” sur la pérennité des emplois des deux sites voisins d’Alstom et Bombardier dans le Valenciennois, après la fusion, il a plaidé pour que les cahiers des charges établis par la SNCF lors des appels d’offres favorisent la filière nationale.
Le RER de nouvelle génération est “un très beau symbole de la collaboration entre Alstom et Bombardier, ça préjuge bien de ce que nous pouvons faire ensemble”, a déclaré le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, au côté de Laurent Bouyer, président de Bombardier Transport France. Il a assuré qu’il n’y avait “aucune inquiétude à avoir de la part des salariés” des deux sites, actuellement sous tension pour livrer les commandes.
À voir également sur le HuffPost: Quand Valérie Pécresse s’offre un clip d’autopromotion sur BFM Paris
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