Facebook a retiré plus de 2,2 millions de publicités avant les élections américaines

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Après les élections présidentielles de 2016, Facebook découvrait (vraisemblablement) l’ingérence de certains États étrangers —dont la Russie. Lors d’une vaste campagne, le pays a utilisé les publicités du réseau social et crée de faux comptes en faveur de Donald Trump. Suite à cette découverte, l’entreprise s’est engagée plus fortement dans la lutte contre la désinformation et la manipulation en ligne afin de protéger les votes suivants comme les élections européennes.

« 120 000 posts Facebook et Instagram ont été retirés pour tentative d’entrave à la participation au scrutin »

Aux USA, les prochaines présidentielles auront lieu le 3 novembre, une date très proche qui représente un énorme enjeu pour Facebook et les autres plateformes sociales américaines. Nick Clegg, le vice-président du réseau, a tenu à rassurer en annonçant la suppression de nombreuses publicités en lien avec le prochain vote de grande ampleur. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, il indique que « 2,2 millions de publicités ont été rejetées » et « 120 000 posts Facebook et Instagram ont été retirés pour tentative d’entrave à la participation au scrutin ».

À cela, il ajoute : « Trente-cinq mille collaborateurs s’occupent de la sécurité de nos plateformes et contribuent aux élections. Nous avons établi des partenariats avec 70 médias spécialisés, dont cinq en France, dans la vérification d’informations ».

Nick Clegg a aussi indiqué que Facebook utilisait l’intelligence artificielle afin de supprimer des publicités et des faux comptes avant même que les utilisateurs ne les signalent. Il précise aussi que le réseau social stocke toutes les publicités pendant sept ans afin d’analyser leur provenance ou leur financement plus en détail s’il le faut.

En comparaison, Facebook n’avait ni identifié ni supprimé « un seul réseau étranger interférant dans l’élection » en 2016. Cette fois-ci, « Entre mars et septembre de cette année, nous avons supprimé 30 réseaux malveillants dans le monde, dont certains visaient les États-Unis ».

Si Facebook fait des efforts certains en cette période d’élections, il est encore loin d’être exempt de toute critique. Il y a quelques jours à peine, la plateforme sociale était critiquée —une nouvelle fois, par l’actuel Président Donald Trump. Celui-ci portait sur des accusations visant le candidat concurrent Joe Biden et affirmait qu’il aurait aidé l’entreprise où travaillait son fils à éviter des enquêtes pour corruption. Facebook et Twitter ont tous deux décidé de bloquer un article portant sur le sujet, ce qui a fortement offusqué l’homme politique.

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