Facebook Messenger s’attaque enfin au fléau des chaînes de messages

[ad_1]

Les chaînes de message sont un véritable fléau sur internet. Et en plus d’agacer ceux qui les reçoivent, ces chaînes permettent aussi de partager les faux remèdes, les théories du complot, les messages pouvant mener à des violences, etc. La bonne nouvelle, c’est que Facebook Messenger a enfin décidé de faire quelque chose contre ce phénomène.

Dans un billet publié cette semaine, l’application de messagerie annonce que désormais, il y aura une limite au nombre de transferts qu’on peut faire pour un message. Les utilisateurs de Messenger ne pourront plus transférer quelque chose vers des amis ou des groupes plus de cinq fois. « La limitation du transfert est un moyen efficace de ralentir la propagation de la désinformation virale et des contenus préjudiciables susceptibles de nuire au monde réel », peut-on lire dans l’annonce.

Cette nouvelle fonctionnalité doit permettre à Messenger de limiter la propagation des contenus de désinformation concernant le COVID-19, mais il s’agit aussi d’un moyen pour Facebook de protéger la prochaine élection présidentielle aux États-Unis, celle en Nouvelle-Zélande, et dans d’autres pays.

Dans son communiqué, Facebook rappelle également qu’il propose déjà un centre d’information COVID-19 sur lequel les utilisateurs peuvent trouver les sources d’informations fiables. Et en ce qui concerne la présidentielle Américaine, Facebook a récemment lancé un centre d’information sur le vote et mis en place un système de notifications pour que les Américains sachent comment s’inscrire pour voter.

Facebook fait le ménage sur ses plateformes de messagerie

On notera que cette année, Facebook s’est beaucoup focalisé sur comment rendre ses plateformes de messagerie plus sûres. Au mois de mai, l’entreprise a aussi lancé quelques nouveautés pour protéger les utilisateurs contre les arnaques et les imposteurs. Lorsqu’une personne reçoit un message suspect, Messenger peut afficher une alerte pour qu’ils soient plus vigilants. Facebook a également évoqué des fonctionnalités pour protéger les mineurs qui utilisent Messenger.

Sur WhatsApp, une limitation similaire à celle qui vient d’être lancée sur Messenger existe déjà. Cela a permis à l’application de freiner de manière significative la propagation des messages viraux. Pour les contenus « hautement transférés », cette limite a été établie à un seul partage.

Et grâce à cette mesure, le nombre de partages de cette catégorie de messages (qui est le plus susceptible de contenir de la désinformation ou du contenu dangereux) sur WhatsApp a été réduit de 70 %. En plus de cette limite, WhatsApp a aussi lancé une nouvelle fonctionnalité de recherche qui encourage l’utilisateur à vérifier les informations qu’ils reçoivent sur l’application.

Lutter contre la désinformation sur les services de messagerie est encore plus complexe que lutter contre ce type de contenu sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Et dans certains cas, comme sur WhatsApp, les messages sont chiffrés et donc illisibles sur les serveurs de l’entreprise. Voilà pourquoi une approche différente est nécessaire.

Sinon, on rappelle que Facebook a l’intention de rendre ses différents services de messagerie (Messenger, WhatsApp et Instagram) interopérables. Et pour que cela soit possible, Facebook devra doter Messenger et Instagram du même chiffrement de bout en bout que WhatsApp. Si ce chiffrement est une garantie supplémentaire pour la protection de la vie privée, cela pourrait en revanche rendre le contrôle et la lutte contre la désinformation plus compliqués.

[ad_2]

Source link

Facebooktwitterredditpinterestlinkedinmail

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.