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Les crypto-monnaies font peur aux banques centrales, et l’Euro n’y échappe pas. Pour garantir sa souveraineté, la BCE continue d’évoquer le projet d’une monnaie numérique européenne qui aurait l’avantage de rendre à l’Europe son autonomie dans la monnaie, tout en accompagnant la transition vers les paiements entièrement numériques.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a réitéré ses objectifs lors d’une conférence, parlant d’un « retard » que l’Europe accuse face à la multiplication des possibilités de paiements en ligne. Le sujet d’une « MDBC » (monnaie numérique centralisée d’un état) est sur le devant de la scène dans le monde entier. La prochaine urgence dans la politique économique des pays.
Pas question de retirer la monnaie physique
La Française Christine Lagarde a déclaré lors d’une allocution à la Banque fédérale allemande que « les nouvelles technologies peuvent être utilisées pour rendre le règlement des transactions financières plus efficace. Cela ouvre également la possibilité d’une MDBC de détail, qui serait très innovante en ce qu’elle serait accessible à un large public ». La technologie blockchain serait basée sur le même principe qu’une crypto-monnaie comme le Bitcoin, mais aurait la particularité d’être centralisé, comme une version numérique de la monnaie fiduciaire en place.
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Autrement dit, et comme le rappelait la BCE, l’objectif n’est pas de remplacer l’Euro physique pour le moment. La Chine ou encore le Brésil, qui se tournent eux aussi vers l’élaboration d’une MDBC (objectif 2022), sont plus à même de souhaiter basculer leur système sur un modèle entièrement numérique. Tous les deux sont dans une meilleure posture pour y arriver, bien qu’elle ne soit pas équivalente. D’un côté, le Brésil a tout à construire et le pays compte la néo-banque la plus grande au monde (Nubank, 30 millions de clients). De l’autre, la Chine a déjà une avance dans les paiements numériques, alors que Tencent et WeChat Pay démocratisent les usages.
« L’eurosystème n’a pas encore pris de décision sur l’introduction d’un euro numérique. Mais comme de nombreuses autres Banques centrales dans le monde, nous étudions les avantages, les risques et les défis opérationnels d’une telle décision », indiquait également la présidente de la BCE le 14 septembre dernier. Il semble que le dernier point, lié aux défis et au coût d’une telle transition, ne permet pas de viser un objectif de court terme. L’urgence reste grande face à l’émergence des monnaies autonomes.
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