La Chine aurait-elle réussi son premier tir d’avion spatial ?

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Vendredi matin, la brume était encore bien présente dans le ciel de Jiuquan, mais elle n’a pas pu cacher l’imposante Long March 2 sur le pas de tir. À 2000 kilomètres de Pékin, une des missions les plus secrètes du pays était en train d’avoir lieu. Dans le plus grand des secrets, l’imposante fusée décolla sans le moindre problème. Seuls les médias d’États acquis à la cause de Pékin ont eu la permission de relater l’évènement. Mais alors, pourquoi autant de mystère ?

Dans les différents communiqués de presse qui ont annoncé le tir, les médias chinois ont tous parlé d’un lancement de « vaisseau spatial expérimental réutilisable ». Le vaisseau a donc été mis en orbite autour de notre planète pour « tester des technologies réutilisables » pendant la durée de son vol. Il devrait ensuite rejoindre l’atmosphère et le sol chinois, a confirmé l’agence spatiale du pays. Si l’État Chinois se refuse à reconnaître un objectif militaire dans ce tir secret, il est très probable que la mission de soit pas aussi « pacifique » que Pékin tente de le dire.

Après les USA, les Chinois font un avion spatial ?

Une source militaire chinoise a en effet confié qu’il fallait « jeter un oeil vers les X-37B américains ». Ces avions spatiaux sont en développement du côté de Washington et l’un d’eux est actuellement en phase de test au-dessus de nos têtes. Du côté de Pékin, aucune affirmation n’a été faite sur la nature du vol. Le gouvernement de l’empire du Milieu a juste confirmé que le vaisseau spatial passerait « quelque temps » en orbite dans un but « totalement pacifique ». D’après bons nombres d’experts de l’armement spatial, le tir de vendredi matin était le premier test grandeur nature pour la Chine et son avion spatial.

Depuis plusieurs années les grandes puissances que sont la Russie, les États-Unis, mais aussi la Chine, l’Inde ou le Japon militarisent l’espace. Les anciennes grandes nations de la guerre froide reprennent en main leur projet le plus fou, et de plus en plus de tests d’avions spatiaux sont menés aux quatre coins du globe. Dans ce sens, un premier test chinois ne serait pas surprenant, surtout quand on connaît l’escalade des tensions entre Pékin et l’Oncle Sam ces derniers mois.

L’armement spatial, la priorité militaire de demain ?

Si aucun conflit spatial ne semble se dessiner, les grandes puissances restent méfiantes vis-à-vis de leur consoeur. À ce jeu là, la France ne fait pas exception. Il y a moins de deux ans, l’armée tricolore créait un département baptisé « Commandement de l’espace », ce dernier est exclusivement dédié à la militarisation de l’orbite, de sorte à avoir une « autonomie stratégique spatiale ». Si les armées de l’hexagone sont encore en retard vis-à-vis de la Chine ou des États-Unis, des missions militaires comme celle que mène actuellement Pékin pourrait bien avoir lieu dans les prochaines années pour la France.

Côté Chinois, l’espace est en train de devenir une réelle obsession, mais aussi une manière de montrer son prestige et son avance technologique. Notamment dans une guerre idéologique que Pékin mène avec les États-Unis, le seul rival sérieux de l’empire du Milieu, en ce qui concerne la conquête spatial. Après plusieurs lancements de sondes vers la Lune, la Chine va devenir le deuxième pays à faire atterrir une sonde sur le sol martien en 2021, après les États-Unis. Si la nature du tir de ce vendredi matin venait à se confirmer, elle pourrait donc être la seconde nation à commencer les tests pour un avion spatial, toujours derrière les États-Unis.

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