Les startups françaises peuvent être fières d’elles et de leur semestre

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Voilà une info qui vient donner du baume au cœur. Les startups françaises ont survécu à la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus de la meilleure des manières. En Europe, son bilan est le meilleur alors que ses levées de fonds ont dépassé celles des startups anglaises et allemandes.

À contre-courant de la tendance générale qui a pris de panique l’économie début mars, les VC étaient nombreux à venir financer les jeunes pousses de l’hexagone durant la crise, ce qui a eu pour effet de convenir à un bilan de levées de fonds équivalent à celui du premier semestre 2019. Sur les six premiers mois de l’année, quelque 360 entreprises ont bouclé des opérations de financement pour un total de 2,7 milliards d’euros, contre 2,79 milliards l’année dernière.

Les startups françaises peuvent donc être fières d’elles. Malgré une crise sans précédent, elles ont réussi – de pair avec l’État – à continuer à séduire les investisseurs malgré des calendriers souvent repoussés et des annonces mises sur le côté. Le 2 juillet dernier, le « Startup studio » eFounders avait déjà annoncé la couleur en informant ses investisseurs que ses jeunes pousses avaient profité du confinement pour dévoiler leur plein potentiel. Résultat : l’entité avait annoncé une augmentation de 500 millions de dollars de valorisation de ses entreprises.

La France, en guise de modèle

La French Tech est une référence au premier semestre. Ses voisins n’ont pas réussi à autant limiter la casse. En Angleterre, réputé pour avoir de nombreuses licornes notamment sur le paysage fintech, un recul de 9 % (4,8 milliards) par rapport à l’année dernière est constaté, tout comme en Allemagne, avec une chute de 20 % (1,96 milliard).

Pour protéger ses jeunes pousses, le gouvernement avait commencé par débloquer 1,2 milliard d’euros à la French Tech. Ce dernier avait débloqué 500 millions d’euros de fonds pour « contrer d’éventuelles opérations de rachat ». 495 millions étaient réservés aux trésoreries des boîtes, en passant par un renforcement du dispositif d’investissement en obligations convertibles (French Tech Bridge).

Pour le reste, la France s’est appuyée sur ses Prêt Garanti Par l’Etat, qui ont eux aussi permis aux sociétés de renforcer leur trésorerie. Sur le Next120, les 120 startups les plus prometteuses de la French Tech, la plupart ont fait appel au programme de crédit. En revanche, certaines pépites devront se rendre à l’évidence, estime Franck Sebag, travaillant au baromètre EY aux Echos : « On devrait assister à des opérations de fusions et acquisitions durant le second semestre. Lorsqu’il faudra commencer à rembourser les prêts garantis par l’Etat, certains n’auront pas d’autres solutions que de vendre, et c’est maintenant que cela se prépare. »

Mais pour éviter ce genre de situation, l’État prépare désormais la reprise. Ce jeudi, une enveloppe de 7 milliards a été présentée par le Gouvernement, pour accompagner les startups et le déploiement de la fibre sur le territoire. Pour le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, « le numérique est un des piliers de ce plan de relance, comme l’environnement ». En face du « service universel » comme on veut désormais qualifier la fibre à l’Elysée, 3,7 milliards d’euros sera débloqué pour les les startups et les technologies numériques stratégiques.

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