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Si Xiaomi entend profiter des mésaventures de Huawei pour s’imposer sur le marché des smartphones très haut de gamme, il n’oublie pas pour autant son credo : rendre disponible le meilleur de la technologie à des prix abordables. L’année dernière, le Redmi Note 8 Pro s’est ainsi imposé comme la référence des smartphones à moins de 300 euros avant de se faire détrôner par son successeur le Redmi Note 9 Pro.
Malgré tout, certains consommateurs ne sont pas prêts à débourser une telle somme pour leur smartphone. Qu’à cela ne tienne, Xiaomi propose le Redmi Note 9, un modèle commercialisé à 199 euros (3/64 Go) ou 229 euros (4/128 Go). Forcément, pour ce tarif, le constructeur doit faire quelques sacrifices. Doit-on s’en inquiéter ? Pas vraiment. Le géant chinois a déjà démontré qu’il savait concevoir des smartphones complets à prix réduit. Qu’en est-il de ce modèle ? Réponse dans ce test du Redmi Note 9.
Design et écran
Comme les autres produits de la gamme, le Redmi Note 9 se classe dans la catégorie des smartphones imposants. Ses dimensions (162,3 x 77,2 x 8,9 mm) et son poids (199 g) ne conviendront donc pas à tout le monde, notamment à celles et ceux désireux d’utiliser leur smartphone à une main. On pourrait se consoler avec un choix de matériaux nobles, il n’en est rien. Bien que son traitement donne l’illusion d’une coque en verre mat, le Redmi Note 9 est bien recouvert de plastique. Très glissant, il marque énormément les traces de doigts.
© Presse-citron
À l’avant, Xiaomi opte pour une dalle de 6,53 pouces dont l’intégration aurait mérité un peu plus de soin. Les bordures noires l’entourant sont un peu épaisses, particulièrement au niveau du menton. En revanche, j’apprécie le positionnement du poinçon dans le coin supérieur gauche (et non au centre comme sur le 9 Pro et le 9S).
Malgré ces petits défauts (plus qu’acceptables pour un modèle d’entrée de gamme), le Redmi Note 9 a le mérite de ne ressembler à aucun autre produit de la gamme. Il le doit principalement à la disposition de son module photo carré (au centre) placé dans la continuité du lecteur d’empreintes. Bien que très réactif, ce dernier est parfois difficile à trouver (j’ai souvent glissé sur l’appareil photo) et m’a fait revenir plusieurs années en arrière pendant ce test du Redmi Note 9.


© Presse-citron
Pour le reste, Xiaomi opte pour une disposition classique : les touches d’alimentation et de volume sont placées sur la bordure droite, à l’opposé le tiroir SIM fait cavalier seul. L’USB-C, le haut-parleur et le jack 3,5 mm sont regroupés sur la bordure inférieure.


© Presse-citron
Vous l’aurez compris, Xiaomi livre un smartphone répondant à la plupart des standards de 2020. Néanmoins, la qualité des finitions ne trompe pas et ne permet pas de faire illusion : on tient bien en main un smartphone à 200 euros.
Écran : allumez la lumière
Sans surprise, Xiaomi intègre une dalle IPS LCD avec une définition Full HD+, un classique dans cette gamme de prix. Avec sa diagonale de 6,53 pouces, l’écran du Redmi Note 9 promet une expérience multimédia agréable. Hélas, il hérite des défauts déjà évoqués dans mon test du Redmi Note 9 Pro.


© Presse-citron
Ainsi, les couleurs manquent d’équilibre et ce quelque soit le mode d’affichage choisi. Le mode saturé tire vers le bleu, le standard vers le rouge. Je recommande d’opter pour le premier qui se rattrape en affichant des couleurs plus vives et dont la petite faiblesse peut partiellement être corrigée en ajustant la température des couleurs.


© Presse-citron
En revanche, il vous sera impossible de contourner le manque de luminosité de la dalle. Aussi, regarder des vidéos ou jouer en extérieur et/ou en plein soleil se révèle souvent frustrant. Ajoutons à cela une qualité audio très moyenne et l’expérience multimédia en prend un coup. Enfin, le retour tactile m’a renvoyé quelques années en arrière, un reproche que je faisais également au Realme 6 lors de mon test.
Performances et interface
À l’instar du Redmi Note 8 Pro, le Redmi Note 9 hérite d’une puce de MediaTek, répondant ici au doux nom d’Helio G85. Cela ne vous dit rien ? C’est normal. La plupart des constructeurs mettent toutes leurs billes dans le sac à puces de Qualcomm. Pourtant, sur le papier, le processeur de MediaTek est supposé plus performant que le Snapdragon 720G intégré au Redmi Note 9 Pro. Dans les faits, ce n’est pas vraiment le cas, ce qui a été confirmé par mon test du Redmi Note 9.


© Presse-citron
Si le Redmi Note 9 encaisse facilement les usages les plus basiques (réseaux sociaux, navigation web, photo, vidéo), il montre ses limites dès lors qu’on le sollicite trop (encore plus avec des applications gourmandes en ressources). Surtout (et contrairement au S720G) son processeur n’est pas optimisé pour le jeu. Oubliez Fortnite (non pris en charge par le Redmi Note 9) et attention aux yeux avec les autres licences à succès : Call of Duty Mobile, PUBG Mobile, Asphalt ou encore NBA Live tournent avec la configuration graphique minimum. Sur un écran aussi grand, “ça pique les yeux”.
Enfin, les 3 Go de RAM et 64 Go de stockage sont un peu justes en 2020, même pour un smartphone à 200 euros.
MIUI 11 : l’amour vache
Je ne m’éterniserai pas sur la partie logicielle tant j’ai pu l’aborder en long en large et en travers dans les tests des Mi 10, Mi 10 Pro ou, plus récemment, du Redmi Note 9 Pro. Comme ses frères, le Redmi Note 9 embarque Android 10 avec la surcouche maison MIUI 11, pour le meilleur et pour le pire.


© Presse-citron
Xiaomi s’écarte peu à peu de ses inspirations iOS-iennes pour se rapprocher d’Android. Si le tiroir d’applications figure toujours aux abonnés absents (un launcher alternatif corrigera la problème), les nombreuses options de personnalisation raviront les fans de l’OS de Google. La charte graphique est toujours élégante et les animations fluides. Je salue également l’intégration de NFC autorisant le paiement mobile ou l’accès à certains transports en commun. Bref, l’utilisation quotidienne est très agréable.
Néanmoins, le système d’antivirus est toujours une plaie. Pour chaque installation, les applications sont analysées en profondeur ce qui empêche l’utilisateur de continuer à naviguer dans le système, l’occasion pour Xiaomi de diffuser quelques publicités. Heureusement, on peut désactiver cette fonction dans les paramètres, de quoi faire passer (un peu) la pilule.
Autonomie : prêt pour le triathlon
Comme son frère le Redmi Note 9 embarque une batterie de 5020 mAh. Comme son frère, il se classe parmi les smartphones les plus endurants du marché, ce que mon test a confirmé. Comptez plus d’une journée d’autonomie pour une utilisation très soutenue et jusqu’à deux jours pour un usage polyvalent. En activant ponctuellement le mode d’économie d’énergie on a donc de quoi voir venir.


© Presse-citron
S’il se montre particulièrement endurant, le Redmi Note 9 pêche par la lenteur de son système de recharge. Je ne blâmerai pas Xiaomi de ne pas fournir de recharge sans fil, aucun concurrent n’étant en mesure de le faire dans cette gamme de prix. En revanche, je me demande bien ce qui est passé par la tête du constructeur pour fournir un chargeur de 22,5 W quand son smartphone n’en supporte que 18. Un peu de rab dans les stocks ? Peut-être, là n’est pas le souci. En réalité, de rapide la charge n’en a que le nom. Comptez près de 45 minutes pour atteindre les 50% et plus de deux heures pour une recharge complète. Même sur un smartphone à ce prix, le compte n’y est pas (Kevin).


© Presse-citron
Appareil photo
Important : notre Redmi Note 9 de test n’étant pas une version définitive, Xiaomi nous a indiqué qu’une importante mise à jour corrigerait les petits défauts au niveau du traitement de l’image sur les versions définitives. Voici donc mes premières impressions en attendant de recevoir un modèle commercial.
Pas de jaloux ! Le Redmi Note 9 embarque exactement le même matériel photographique que la version Pro. Ainsi, on retrouve :
- Un grand-angle : objectif de 26 mm f/1,8 ; capteur de 48 MP (1/2’’ ; photosite de 0,8 µm) ; PDAF
- Un ultra grand-angle : champ de vision de 118° ; ouverture f/2,2 ; capteur de 8 MP (1/4’’ ; photosite de 1,12 µm
- Un objectif macro : ouverture f/2,4 ; capteur de 2 MP ; autofocus
- Un objectif chargé de la profondeur de champ : ouverture f/2,4 ; capteur de 2 MP
Bien que l’intégration d’une autre puce aurait pu modifier légèrement le traitement de l’image, le Redmi Note 9 affiche peu ou proue les mêmes qualités et défauts que son frère.


© Presse-citron
Dans de bonnes conditions de lumière, difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Les contrastes, les couleurs et le piqué sont maîtrisés, aussi vous obtiendrez des clichés convaincants. Si la perte de détails saute aux yeux sur les photos prises avec l’ultra grand-angle, Xiaomi réussit à maintenir une colorimétrie et des contrastes assez proches du grand-angle.
Le mode macro, lui, restera gadget pour de nombreux utilisateurs. Néanmoins, le constructeur maîtrise l’exercice et permet de capturer des clichés à très courte distance avec des résultats très corrects.
Le mode portrait, lui, assure l’essentiel même s’il éprouve quelques difficultés à détourer les sujets aux chevelures sculptées. Dans tous les cas de figure, la combinaison du capteur principal et de l’objectif dédié à la profondeur de champ affine le bokeh, très naturel.
Comme son acolyte, le Redmi Note 9 peine à convaincre à longue distance et de nuit. Dans le premier cas, l’absence de téléobjectif oblige Xiaomi à utiliser un zoom 100% numérique avec les limites que cela implique. En basse lumière, je n’ai jamais vraiment réussi à obtenir des résultats concluants. Le bruit et le grain détériorent systématiquement les clichés les rendant inexploitables, même sur les réseaux sociaux. Le mode nuit apporte bien quelques améliorations, mais ne fait pas de miracles non plus.
- Sans mode nuit
- Avec mode nuit
À l’avant, Xiaomi mise sur un objectif de 29 mm (ouverture f/2,4) et un capteur de 13 mégapixels (1/3,1’’ ; photosite de 1,12 µm). Je n’ai rien de particulier à signaler : les selfies sont très corrects et le mode autoportrait efficace même si le temps de traitement est un peu long (3 ou 4 secondes).
Je ne m’attarderai pas sur la partie vidéo anecdotique puisqu’on ne peut filmer qu’en 1080p à 30 im/s sans stabilisation optique. Vous pourrez donc créer quelques stories sur les réseaux sociaux, rien de plus.
Mon avis
Alors que le Redmi Note 9 Pro a réussi à s’imposer comme une nouvelle référence, le Redmi Note 9 ne parvient pas vraiment à convaincre. En cause, un grand nombre de sacrifices techniques ne lui permettant pas de sortir du lot. Parmi mes principaux griefs à la suite de ce test du Redmi Note 9 : les performances trop justes, le système de recharge trop lent, l’écran peu lumineux ou encore un design un peu cheap. Si son appareil photo se révèle plus que correct et qu’il se classe parmi les smartphones les plus endurants du marché, ces atouts ne suffisent pas à compenser ses faiblesses. Aussi je recommande fortement de vous orienter vers le modèle Pro, certes quelques dizaines d’euros plus cher, mais bien plus complet. Pour tout savoir sur ce modèle, retrouvez notre test ici.
Xiaomi Redmi Note 9
199.90 €


On aime
- Excellente autonomie
- Appareil photo convaincant
- Interface fluide et personnalisable
- Prix contenu
On aime moins
- L’écran manque de luminosité
- Performances trop justes
- Recharge lente
- Finitions un peu cheap
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