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Ils étaient suffisamment, lundi sur la ligne téléphonique de la banque québécoise Desjardins, pour être arrivés à faire afficher un temps d’attente de plus de 90 minutes. De nombreux particuliers, ayant investi en bourse sur Tesla ou Apple, ont paniqué avant hier à la suite d’une opération de fractionnement d’actions. À l’ouverture de la séance, le 31 août, ces entreprises ont divisé chacune de leur action en plusieurs nouvelles (cinq pour Tesla, quatre pour Apple).
L’agence de presse canadienne La Presse rapportait ainsi qu’en milieu de journée, différents services de courtage comme celui du groupe financier coopératif Desjardins étaient débordés d’appels de leurs clients. La raison ? De multiples clients ont été pris de panique alors qu’ils ne constatait qu’une baisse du cours de l’action et non d’une augmentation du nombre d’actions – supérieur – qu’ils détenaient par conséquent.
Chez Tesla par exemple, celui que l’on appelle couramment le « split » a fait passer l’action Tesla de plus de 2 200 $ à seulement 430 $. Or, pour un client qui détenait une action lors de l’opération, rien n’avait changé. Au lieu de posséder qu’une seule action, il en possédait cinq. D’autant plus qu’au cours de cette première séance, la marque de voiture électrique est arrivée à faire à nouveau exploser son cours.
« Ce n’est pas un bug »
La banque montréalaise a tenté de rassurer ses clients, qui constataient une baisse significative de leur porte-feuille sur l’un ou l’autre des titres. « Ce n’est pas un bug, la compensation survient le lendemain », déclarait ainsi Desjardins, qui ne figure pas comme la seule banque à s’être retrouvé dans cette situation. Les logiciels informatiques ne tenaient une actualisation que le lendemain, en mettant à jour le nombre d’actions détenues par l’actionnaire.
L’agence La Presse rapportait que la Banque Nationale avait elle aussi constaté un volume d’appels en hausse. Depuis, les choses sont revenues dans l’ordre. Ironie du sort : les fractionnements d’actions sont généralement utilisés pour améliorer l’accès et les liquidités des sociétés publiques, aux petits investisseurs.
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